Photo: Ngoc Anh

Dans un contexte marqué par la quatrième révolution industrielle, la numérisation du secteur public est perçue comme un facteur clé pour améliorer la gouvernance, simplifier les procédures administratives et accélérer le développement socio-économique du pays. L’usage des technologies numériques permet d’optimiser le fonctionnement des institutions et de faciliter l’accès des citoyens et des entreprises aux services publics.

Pham Manh Hùng, vice-président de la Voix du Vietnam, a estimé que la transformation numérique dans le secteur public constitue désormais «une exigence incontournable» pour renforcer l’efficacité de l’État et améliorer la qualité des services rendus à la population.

«Au Vietnam, la transformation numérique est perçue comme un levier essentiel du développement socio-économique. Cette mutation s’opère avec vigueur et ampleur dans l’ensemble des secteurs d’activité. Le 3 juin 2020, le Premier ministre a adopté, par décision, le Programme national de transformation numérique s’étendant jusqu’en 2025, avec des perspectives à l’horizon 2030. L’objectif est de faire du Vietnam une nation numérique prospère et stable, à l’avant-garde de l’expérimentation technologique et des modèles innovants. Cette initiative vise à repenser en profondeur la gouvernance publique, les modes de gestion administrative, les pratiques économiques et les modes de vie des citoyens, tout en bâtissant un écosystème numérique sûr et largement accessible. La Résolution n°57 du Bureau politique souligne que le progrès scientifique, l’innovation et la transformation numérique nationale constituent des priorités stratégiques, appelées à devenir les moteurs essentiels d’un développement accéléré des capacités de production modernes et d’un nouvel élan vers la prospérité», a-t-il déclaré.

Le vice président de la Voix du Vietnam, Pham Manh Hùng, s’exprime lors du forum. Photo: Ngoc Anh

Les intervenants ont appelé à la construction d’un écosystème numérique intégré, associant infrastructures, cadres réglementaires et compétences humaines, afin de renforcer la coordination des politiques publiques et des services à l’échelle nationale.