(VOVWORLD) - «Le fait
que Taiwan fasse fi de la protestation vietnamienne en poursuivant ses
exercices de tir réel dans les eaux autour de l’île de Ba Binh, relevant de
l’archipel vietnamien de Truong Sa (Spratleys), constitue une violation
sérieuse de la souveraineté territoriale du Vietnam sur cet archipel.
Photo AMTI/CSIS
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En
agissant ainsi, Taiwan menace la paix, la stabilité, la sureté et la sécurité
du transport maritime, provoque des tensions et complexifie la situation en mer
Orientale. Le Vietnam est déterminé à contester cet acte susmentionné et
demande à Taiwan de ne pas reproduire d’activités similaires.»
C’est en
ces termes que la porte-parole adjointe du ministère vietnamien des Affaires
étrangères Nguyên Phuong Trà a répondu aux journalistes lors d’une conférence
de presse périodique tenue ce jeudi à Hanoï.
Concernant
l’installation par la Chine d’une nouvelle structure sur le récif de Bông Bay,
appartenant à l’archipel vietnamien de Hoàng Sa (Paracels), elle a souligné que
cet acte constituait une violation de la souveraineté vietnamienne sur cet
archipel, et qu’il allait à l’encontre des prises de position des hauts
dirigeants des 2 pays, de l’accord sur les principes fondamentaux directeurs du
règlement de la question maritime entre le Vietnam et la Chine et de la
Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale signée en 2002 par
l’ASEAN et la Chine. Cet agissement de la Chine attise les tensions et
complexifie la situation en mer Orientale, a-t-elle noté. Le Vietnam proteste
énergiquement contre la Chine et exige qu’elle cesse immédiatement, qu’elle
respecte la souveraineté vietnamienne et le droit international et agisse
efficacement pour le développement de la coopération et de l’amitié
Vietnam-Chine et le maintien de la paix et de la stabilité en mer Orientale.
Nguyên
Phuong Trà est aussi revenue sur la volonté de la Chine d’achever les
négociations sur le Code de conduite en mer Orientale en 3 ans. Elle a insisté
sur l’importance d’aboutir à un code de conduite efficace, substantiel et
conforme au droit international, et notamment à la Convention des Nations Unies
sur le droit de la mer de 1982 afin de contribuer efficacement à la paix, à la
stabilité et à la sécurité en mer Orientale et dans la région.