(VOVWORLD) - Ce mercredi matin, à Hanoi, le vice-Premier ministre Trân Hông Hà a présidé une réunion de travail réunissant les ministères et services concernés, consacrée à la mise en place d’un mécanisme de coordination intersectorielle pour le développement durable de l’économie maritime.
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| Photo: TTXVN |
Lors de cette séance, le vice-Premier ministre a chargé le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement de prendre l’initiative, en collaboration avec les autres ministères concernés, pour élaborer un mécanisme efficace de résolution des conflits de développement. Il a souligné que les arbitrages devaient reposer sur trois piliers fondamentaux: l’efficacité environnementale, les retombées économiques et la capacité à générer de l’emploi.
Il a également proposé la création d’un outil d’aide à la décision pour les situations de conflits entre secteurs, ainsi qu’un dispositif coordonné d’enquêtes et d’études sur les ressources maritimes afin de soutenir la planification stratégique et le déploiement des projets liés à l’économie bleue. Par ailleurs, il a appelé à mettre en place un cadre financier clair pour financer ces études de base et construire une base de données nationale et locale sur les ressources marines et environnementales.
Selon un rapport présenté par le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement, après sept années de mise en œuvre de la Stratégie nationale pour le développement durable de l’économie maritime à l’horizon 2030, avec vision 2045, plusieurs secteurs phares — tels que le tourisme côtier, l’économie portuaire, l’exploitation pétrolière, la pêche, les énergies renouvelables ainsi que certaines nouvelles activités maritimes — ont enregistré des évolutions positives.
Cependant, dans un contexte où de nombreux schémas de planification spatiale maritime — tels que la planification de l’espace maritime national ou celle de la gestion intégrée des zones côtières — ont déjà été approuvés, la mise en place d’un mécanisme de coordination efficace entre les organismes devient de plus en plus urgente.
Les représentants des ministères des Affaires étrangères, de la Défense, de la Justice, des Finances, ainsi que de l’Industrie et du Commerce, ont unanimement reconnu que l’élaboration d’un tel mécanisme intersectoriel s’inscrivait non seulement dans la logique de la stratégie nationale, mais répondait également à une tendance internationale, plusieurs pays de l’ASEAN et du monde ayant déjà instauré des systèmes similaires pour gérer leur économie maritime de manière durable et concertée.