(VOVWORLD) - Il suffirait d'un ordre du président égyptien, Abdel al-Sissi, pour que l'armée égyptienne entre en Libye pour bloquer une éventuelle offensive des forces du GNA vers l'est du pays.
Mardi, le Parlement a autorisé le président Al-Sissi à lancer une intervention militaire. Le président avait demandé la veille aux soldats égyptiens de se « tenir prêts » au cas où les forces du GNA se rapprochaient de Syrte, qui ouvre l'accès aux gisements pétroliers libyens.
Le mois dernier, l’Égypte avait déjà averti que toute avancée vers la ville centrale de Syrte des forces du GNA, le gouvernement libyen basé à Tripoli reconnu comme légitime par l'ONU mais soutenu militairement par la seule Turquie, constituait une menace pour sa sécurité et pourrait la pousser à intervenir.
Outre l’Égypte et la Turquie, le bourbier libyen implique également, à divers degrés, l'ONU, la Russie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Union européenne, avec la France en première ligne.