Des soldats devant la prison de Turi, à Cuenca, en Équateur, le 8 janvier 2024. Photo: AFP/AVI

Ce décret autorise les forces armées à entreprendre des opérations militaires visant à démanteler ces groupes, tout en respectant le droit international humanitaire.

Cette mesure fait suite à la déclaration de l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire pour une période de 60 jours, le 8 janvier. Cette déclaration implique le déploiement de militaires dans les rues et les prisons, ainsi qu'un couvre-feu de 23h à 5h. Le président Noboa a pris cette décision à la suite d'émeutes survenues dans six prisons de l'Équateur, déclenchées par l'évasion de José Adolfo Macías, également connu sous le nom de "Fito", chef du gang Los Choneros. Le jour suivant, 39 détenus se sont également échappés d'un établissement pénitentiaire de Riobamba, dans la province de Chimborazo.

Confronté à cette situation critique en Équateur, le Pérou a également décrété l'état d'urgence dans les régions du nord limitrophes de l'Équateur. Le Premier ministre Alberto Otarola a affirmé qu'il enverrait des soldats pour soutenir les forces de police dans les zones frontalières afin de garantir la sécurité. Les ministres de la Défense et de l'Intérieur du Pérou se rendront également sur place pour superviser et coordonner les actions.