(VOVWORLD) - Washington a dévoilé, mercredi, une nouvelle salve de sanctions d’une ampleur exceptionnelle, ciblant le vaste réseau de transport maritime iranien.
Photo: REUTERS/Dado Ruvic |
Selon un communiqué du Département du Trésor, plus de 115 individus, entités et navires répartis dans 17 pays et territoires figurent désormais sur la liste noire américaine. Parmi eux, des sociétés opérant depuis Hong Kong, Singapour, la Suisse et les Émirats arabes unis.
Dans le collimateur de Washington: une flotte de plus de 50 pétroliers et porte-conteneurs soupçonnés d’acheminer du pétrole iranien et russe vers divers marchés à travers le monde, en contournant les sanctions internationales et en générant des revenus estimés à plusieurs dizaines de milliards de dollars.
Le Département d’État américain a, de son côté, ajouté 20 entités et 10 navires à la liste des structures visées. Ces sanctions supplémentaires concernent notamment des entreprises implantées en Inde, en Indonésie, en Turquie et aux Émirats arabes unis, accusées de jouer un rôle clé dans le commerce pétrolier illicite de l’Iran.
Téhéran a immédiatement réagi. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, a condamné ces mesures, les qualifiant d’injustes et dommageables pour l’économie et le bien-être du peuple iranien.