(VOVWORLD) - Les États-Unis ont officiellement quitté l’UNESCO mardi, invoquant une incompatibilité entre le programme de l’organisation et la politique “l’Amérique d’abord” de l’administration Donald Trump.
 Tammy Bruce, porte-parole du département d’État. Photo: Reuters |
“Le programme mondialiste et idéologique de l’UNESCO en matière de développement international va à l’encontre de la politique étrangère américaine actuelle”, a déclaré Tammy Bruce, porte-parole du département d’État.
Cette décision s’inscrit dans la continuité du premier mandat de Donald Trump, au cours duquel les États-Unis s’étaient déjà retirés de plusieurs institutions internationales, dont l’UNESCO, l’OMS et l’Accord de Paris. Joe Biden avait annulé ces décisions dès son arrivée au pouvoir, mais le retour de Donald Trump à la présidence en janvier 2025 relance la stratégie de désengagement vis-à-vis des institutions internationales.
L’annonce du retrait des États-Unis de l’UNESCO semble ne pas avoir étonné la directrice générale de l’organisation. Tout en exprimant son regret, Audrey Azoulay a indiqué que l’UNESCO l’avait anticipé et s’y était préparée. Le retrait de Washington prendra effet en décembre 2026.
Le ministère français des Affaires étrangères a également publié un communiqué exprimant sa désapprobation, soulignant son soutien inébranlable à l’UNESCO. Le président Emmanuel Macron, pour sa part, avait déjà réitéré à plusieurs reprises son attachement à cette organisation multilatérale, fondée sur la coopération internationale en matière d’éducation, de culture et de science.
Membre fondateur de l’UNESCO depuis 1945, les États-Unis contribuent actuellement à 8% du budget de l’organisation, contre près de 20% lors du précédent retrait trumpiste.