Les pays africains ne reconnaissent pas le président autoproclamé d’Afrique centrale

(VOVworld) - Les chefs d'Etat d'Afrique centrale réunis mercredi à N'Djamena ont poussé la Centrafrique vers une issue démocratique, demandant le retrait des troupes sud-africaines et l'élection d'un président de transition, après le coup d'Etat de la rébellion Séléka il y a 10 jours. Jugeant « impossible » de reconnaître le président autoproclamé et chef rebelle Michel Djotodia, les chefs d'Etat de la communauté économique des Etats d'Afrique centrale ont demandé à ce qu'un « collège » de transition soit élu « par les forces vives de la nation », avec à sa tête un président élu, pour une période qui « ne doit pas excéder 18 mois ». A l'issue du sommet, le président tchadien Idriss Déby a annoncé la mise en place d'un organe législatif qui va rédiger la Constitution et jouer le rôle de l'Assemblée.

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