L’ONU et plusieurs pays condamnent des tirs israéliens près d’une délégation diplomatique à Jénine

(VOVWORLD) - Les Nations unies et plusieurs pays ont fermement dénoncé des tirs de l’armée israélienne survenus à proximité d’une délégation diplomatique en visite officielle à Jénine, en Cisjordanie occupée, qualifiant l’incident de violation grave des normes internationales.
L’ONU et plusieurs pays condamnent des tirs israéliens près d’une délégation diplomatique à Jénine - ảnh 1La police sécurise la zone devant l’ambassade d’Israël à Berlin, en Allemagne, le 22 mai 2025. Photo: Reuters/Fabrizio Bensch

L’incident s’est produit le 21 mai, alors qu’un groupe de diplomates, comprenant des représentants de pays membres de l’Union européenne, effectuait une visite dans cette zone régulièrement touchée par les violences. Aucun blessé n’a été signalé, mais les réactions internationales n’ont pas tardé.

Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que «les diplomates en mission ne doivent jamais être pris pour cible, sous quelque forme que ce soit. Leur sécurité doit être scrupuleusement garantie».

Dans les heures qui ont suivi, plusieurs capitales européennes et américaines ont convoqué les ambassadeurs israéliens ou exprimé leur intention d’aborder le sujet avec les autorités israéliennes. C’est notamment le cas de la France, de l’Allemagne, de la Belgique, de l’Italie, des Pays-Bas, du Portugal, de l’Espagne, du Canada et de l’Uruguay.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a qualifié ces tirs d’«inacceptables» sur le réseau social X, ajoutant que l’ambassadeur d’Israël serait convoqué. Son homologue espagnol, José Manuel Albares, a annoncé une démarche similaire à Madrid, évoquant des tirs survenus «lors de la visite de diplomates espagnols, européens et d’autres nationalités».

Le Brésil a averti Israël de possibles conséquences diplomatiques si de tels actes venaient à se reproduire, appelant au respect de la Convention de Vienne de 1961, qui garantit notamment l’inviolabilité du personnel diplomatique. Le Vénézuéla a condamné ce qu’il a qualifié «d’acte d’agression» et de «violation grave du droit international».

Sur le même sujet

Commentaires

Autres