Kaja Kallas, haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité (blonde), lors d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de l'UE et le ministre iranien des Affaires étrangères, Araghchi, à New York, aux États-Unis, le 23 septembre 2025. Photo: IRNA/AVI

Cette décision fait suite au rétablissement par l’ONU de l’embargo sur les armes, après l’activation du mécanisme de snapback par le groupe E3 (France, Royaume-Uni, Allemagne). Ces pays accusent Téhéran de ne pas respecter ses engagements pris dans l’accord nucléaire de 2015.

Les mesures réimposées par l’Union européenne s’ajoutent aux décisions onusiennes de 2006. Elles couvrent de nombreux secteurs: interdiction d’exporter des armes, d’importer du pétrole, du gaz naturel et des produits pétrochimiques, restrictions sur les transactions portant sur l’or, les métaux précieux et les diamants. L’UE gèlera également les avoirs de la Banque centrale d’Iran et de plusieurs grandes banques commerciales.

Le même jour, Londres a sanctionné 71 personnes et entités liées au programme nucléaire iranien, dont de hauts responsables et d’importantes institutions financières. Ces sanctions prévoient un gel des avoirs, des restrictions financières et des interdictions de voyager.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a réagi en affirmant que son pays n’avait jamais cherché à fabriquer d’armes nucléaires. Il a rejeté toute restriction et s’est déclaré prêt à négocier de manière transparente pour trouver une solution juste au dossier nucléaire.