(VOVWORLD) - L’Alliance démocratique nationale (NDA), dirigée par le BJP du Premier ministre Narendra Modi, a remporté les élections générales qui se sont déroulées sur six semaines en Inde, du 19 avril au 1er juin. Selon les résultats définitifs annoncés ce mercredi matin par la Commission électorale indienne, la NDA a obtenu 292 sièges, dont 240 pour le BJP.
Vote à Jalandhar pour la 7e phase, le 1er juin. Photo: TTXVN |
Malgré cette victoire, la coalition au pouvoir a perdu du terrain par rapport au scrutin de 2019, où elle avait remporté 353 sièges. Le BJP à lui seul avait alors décroché 303 sièges. Toutefois, les 292 sièges remportés cette fois suffisent à conserver la majorité des 272 sièges requise à la Chambre basse du Parlement.
La principale formation d’opposition, l’Alliance inclusive de la nation indienne pour le développement (INDIA), dirigée par le Congrès national indien, a réalisé une percée en décrochant 234 sièges, dont 99 pour le Congrès. Un score nettement supérieur aux 44 et 52 sièges obtenus par ce parti aux élections de 2014 et 2019.
Dès l’annonce des résultats, le Premier ministre sortant Narendra Modi a prononcé un discours de victoire au siège du BJP à New Delhi, saluant la victoire de la plus grande démocratie du monde. Il s’est engagé à tout mettre en œuvre pour faire de l’Inde la troisième économie mondiale.
"Tous les Indiens avanceront vers la prospérité durant ce nouveau mandat. Je m’engage à ouvrir un nouveau chapitre en prenant des décisions d’importance pour faire progresser l’Inde", a-t-il déclaré.
Malgré leur victoire, ces élections s’avèrent décevantes pour la NDA et Modi, qui devront gouverner avec une majorité bien plus courte. De nombreux défis attendent donc le Premier ministre lors de ce troisième mandat consécutif, une première en Inde.