(VOVWORLD) - L’Iran reconnaît qu’il ne peut pas suspendre totalement sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araqchi. Photo: IRNA/TTXVN |
Le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a justifié mercredi cette position par la nécessité d’installer de nouvelles barres de combustible à la centrale de Bushehr dans les prochaines semaines, une opération qui requiert la présence d’inspecteurs.
Depuis juin, les équipes de l’AIEA n’ont plus accès aux sites nucléaires iraniens, suite aux frappes israéliennes et américaines contre ces installations. Le directeur général Rafael Grossi multiplie pourtant les appels pour reprendre les inspections. Le Parlement iranien a adopté le mois dernier une loi suspendant cette coopération et subordonnant toute inspection future à l’approbation du Conseil suprême de sécurité nationale.
Téhéran reproche à l’AIEA son silence face aux attaques contre ses infrastructures nucléaires.