Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev. Photo: TASS

Ses propos s’inscrivent dans une interprétation stricte de la doctrine nucléaire russe, en particulier de son article 19 récemment mis à jour. Selon lui, tout transfert effectif d’armement nucléaire à Kiev pourrait être considéré comme un acte d’agression directe contre la Russie, avec des conséquences diplomatiques et stratégiques majeures. Dmitri Medvedev n’a pas hésité à souligner la clarté des répercussions qu’impliquerait un tel scénario, évoqué par certains hommes politiques européens et américains cités dans le New York Times. Sa déclaration vise à dissuader et à envoyer un message clair contre toute action perçue comme une escalade militaire.