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Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général Tô Lâm a souligné que les membres du Comité central doivent donner leur avis sur le nombre de membres du Bureau politique et du Secrétariat pour le prochain mandat, ainsi que sur les propositions de candidatures. «C’est un travail d’une importance exceptionnelle, le cœur du cœur, car tout dépend des personnes», a-t-il insisté.

«Les futurs dirigeants doivent cumuler solidité politique, intégrité morale, exemplarité et placer les intérêts de la nation et du peuple au-dessus de tout. Ils doivent également posséder une vision stratégique et la capacité de lever les obstacles, de mobiliser les ressources et de fédérer les forces. À l’ère numérique, les critères indispensables sont les compétences numériques, la maîtrise des données, la connaissance de l’économie numérique, verte et circulaire, ainsi que la capacité à gérer les risques et à coordonner les actions entre secteurs et régions. Les futurs dirigeants devraient aussi être capables de nouer des partenariats public-privé, de renforcer la confiance du marché et de s’intégrer efficacement à l’international», a-t-il ajouté.

Le secrétaire général a ensuite évoqué le bilan de la résolution n°18 adoptée en 2017, visant à rationaliser l’organisation du système politique. Il a rappelé la nécessité de renforcer la cohérence entre les trois niveaux de pouvoir (central – province – commune) autour du triptyque institutions – ressources – données.

«Le niveau central doit être l’architecte institutionnel, garant de l’unité et de la coordination interrégionale. Les provinces mettent en œuvre les stratégies et répartissent les ressources. Le niveau de base répond directement aux besoins des citoyens et remonte les données du terrain. Lorsque ces trois niveaux fonctionnent comme un ensemble cohérent, le pays dispose d’une base solide pour maintenir la stabilité, accélérer une croissance durable et améliorer le bien-être des citoyens», a-t-il déclaré.

Le plénum doit se poursuivre jusqu’au 6 novembre.