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Lors de cette séance, le chef du gouvernement a insisté sur le fait que les données étaient une ressource et que pour construire une intelligence vietnamienne, il fallait des données issues du Vietnam.

Il a ainsi souligné que chaque secteur, chaque ministère, chaque collectivité locale devait impérativement disposer de ses propres bases de données. À titre d’exemple, il a évoqué celles de l’éducation et de la santé. 

«Si l’on constitue une base de données sur les élèves, de la maternelle à l’université, on peut immédiatement visualiser la répartition actuelle: quels sont les pourcentages, la répartition hommes-femmes, les tranches d’âge, les taux de scolarisation, les disparités entre zones urbaines et reculées, ou encore le niveau de formation. De même, en matière de santé, si l’on collecte des données sur les maladies, on peut recenser les pathologies les plus courantes et déterminer les priorités d’investissement. Ce sont là des données fondamentales qui constituent la véritable intelligence. Il faut agir de façon méthodique, ciblée, avec une allocation adéquate des ressources», a-t-il ordonné.

Le Premier ministre a en outre demandé à tous les ministères, secteurs et collectivités territoriales d’enregistrer sans tarder leurs projets et missions dans les domaines des sciences, de l’innovation et de la transformation numérique. Objectif: permettre une planification budgétaire opportune, et garantir que 3 % du budget de l’État soient consacrés chaque année à ces priorités stratégiques.