Président du parti communiste sri lankais rejette les agissements chinois en mer Orientale

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Une table-ronde sur la mer Orientale a eu lieu à Colombo, la capitale sri-lankaise. Photo:AVI


(VOVworld) – Une table-ronde sur la mer Orientale a eu lieu à Colombo, la capitale sri-lankaise, sous la houlette de l’Association de solidarité Sri Lanka-Vietnam. Tôn Sinh Thành, ambassadeur du Vietnam au Sri Lanka a critiqué les violations commises par la Chine contre le droit international, à fortiori contre la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et contre la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientales (DOC). Le Vietnam a fait preuve de retenue, en proposant, à une trentaine de reprises, d’ouvrir des dialogues avec la Chine. A l’inverse, Pékin a déployé des navires militaires et des avions de combats vers l’emplacement de Haiyang-981, implantée illégalement en pleine zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam. Les navires chinois ont attaqué et percuté des bateaux vietnamiens, voire saborder un bateau de pêche vietnamien. Les provocations de la Chine sont responsables des tensions actuelles en mer Orientale. Outre d’inquiéter et d’indigner la communauté internationale, elles menacent sérieusement la paix, la stabilité, la navigation maritime dans la région.

De son côté, le président du Parti communiste sri-lankais s’est dit très inquiet de la situation. Selon lui, la présence d’une plate-forme chinoise dans la zone économique et sur le plateau continental du Vietnam est un acte illégal. Le Sri Lanka soutient la position et la retenue du Vietnam et appelle les parties concernées à régler pacifiquement les litiges en mer Orientale.

M. A. Razwi, avocat, a quant à lui estimé que le Vietnam était souverain sur l’archipel de Hoàng Sa. Il ne faut pas oublier qu’en 1899, Paul Doumer, gouverneur d’Indochine, avait ordonné la construction de phares à Hoàng Sa. C’est la raison pour laquelle cet archipel appartient au Vietnam, alors que l’occupation par la force de Pékin en 1974 est illégale. A souligner par ailleurs que les récifs coralliens et les atolls de Hoàng Sa n’ayant jamais accueilli de présence humaine, la revendication par la Chine d’une zone contiguë en application de la Convention des Nations Unies n’est pas valable./.

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