(VOVWORLD) - La République de Corée traverse une crise politique majeure après la brève instauration de la loi martiale par le président Yoon Suk-yeol.
Des Sud-Coréens protestent contre la loi martial imposee par le président Yoon Suk-yeol. Photo: Reuters
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Accusant l’opposition de paralyser l’État, le chef d’État avait décrété cette mesure exceptionnelle dans la nuit du 3 décembre, avant de la lever le lendemain sous la pression du Parlement.
Cette décision a provoqué un séisme politique, entraînant la démission du chef de cabinet présidentiel et de plusieurs hauts responsables. Le Parti démocrate, principale force d’opposition, a riposté en exigeant la démission imminente du président Yoon, menaçant d’engager une procédure de destitution en cas de refus.
La communauté internationale suit de près cette crise. Si Washington, par la voix d'Antony Blinken, secrétaire d’État américain, a salué la levée rapide de la loi martiale, Londres, Moscou et Tokyo ont exprimé leur inquiétude face à ces événements. Les États-Unis appellent à une résolution pacifique et conforme au droit.