(VOVWORLD) - La Cour constitutionnelle sud-coréenne a réaffirmé ce mardi 24 décembre que la procédure de destitution du président Yoon Suk-yeol pouvait se poursuivre avec seulement 6 juges.
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Photo: THX/TTXVN |
Cette déclaration fait suite aux arguments avancés par les représentants légaux de Yoon Suk-yeol, qui estimaient que la Cour constitutionnelle devrait reconsidérer cette procédure, compte tenu du fait qu'un tiers des sièges sur les neuf membres de la Cour étaient vacants. Selon les règles, la Cour constitutionnelle dispose de 180 jours pour rendre sa décision finale concernant la destitution du président Yoon.
Le même jour, le Parlement, dominé par l'opposition, a adopté un rapport de confirmation pour trois candidats juges à la Cour constitutionnelle, se rapprochant ainsi du remplissage des postes vacants au sein de cette institution. La procédure de confirmation a eu lieu du 23 au 24 décembre, avec un examen des candidats proposés par le Parti Démocrate (DP), Ma Eun-hyuk et Jeong Gye-seon, ainsi que Cho Han-chang, proposé par le Parti du Pouvoir Populaire (PPP). Le DP et ses alliés, qui détiennent 192 sièges sur 300 au Parlement, prévoient de soumettre ces nominations à une approbation lors de la session plénière du 26 décembre.
Le DP a également annoncé son intention de soumettre une proposition de destitution du président par intérim Han Duck-soo le 26 décembre. Cette décision intervient quelques heures après une réunion du Cabinet dirigée par M. Han, où deux projets de loi appelant à une enquête par un procureur spécial concernant la déclaration de la loi martiale par le président Yoon et des allégations de corruption impliquant la Première Dame Kim Keon-hee n'ont pas été examinés.