Cette opération fait suite à un mandat d’arrêt délivré le 31 décembre 2024, marquant la première tentative d’arrestation d’un président en exercice dans l’histoire de la République de Corée. Le président est accusé d’avoir fomenté des troubles internes, notamment en lien avec l’imposition de la loi martiale le 3 décembre 2024.

Pourtant, les enquêteurs se heurtent à de multiples obstacles: une forte présence de partisans du président aux abords de sa résidence et la résistance des services de sécurité présidentielle, légalement tenus d’assurer la protection du chef de l’État.

Le CIO a jusqu’au 6 janvier pour exécuter le mandat d’arrêt. L’équipe de défense du président Yoon conteste la légalité de cette procédure et annonce son intention d’engager des poursuites judiciaires.