(VOVworld) - Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a nommé ce mercredi le général Kim Kyok-sik au poste de chef de l’état-major de l’armée du Nord. Mardi, le ministère sud-coréen de l’Unification a pressé Pyongyang de retourner aux pourparlers à six, ajoutant que sa proposition sur une réunion au niveau d’experts était toujours valable. Cette déclaration intervient suite à 6 tirs de missiles à courte portée, effectués par le Nord depuis samedi dernier. Séoul a appelé Pyongyang à cesser ces provocations dangeureuses. Les experts sud-coréens soupçonnent le Nord de vouloir tester un nouveau système de missile capable d’atteindre le Centre de la République de Corée.

Le porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification Kim Hyung-suk Photo: Yonhap

De son côté, Moscou ne considère pas ces tests comme une violation des résolutions onusiennes. Selon Sergei Lavrov, chef de la diplomatie russe, le Conseil de sécurité de l’ONU n’interdit que des essais de missiles balistiques, et non des missiles à courte portée. Pour sa part, Tokyo envisage de reprendre des dialogues au sujet de citoyens japonais kidnappés pendant les années 1970 par Pyongyang, dialogues interrompus puis novembre 2012.

La République populaire démocratique de Corée constituera un sujet des débats tripartites entre le Japon, la République de Corée et les Etats-Unis, en marge du Sommet de sécurité de l’Asie. L’évènement, aussi connu sous le nom Shangri-la, se tiendra à Singapour en fin de ce mois.