Le nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung. Photo: Jiji Press

Dans son premier discours présidentiel, il a placé le dialogue intercoréen au cœur de ses priorités diplomatiques.

«Je favoriserai le dialogue et la communication entre les deux Corées pour trouver une voie vers une prospérité commune», dit-il.

La prise de fonction immédiate du nouveau président, sans période de transition habituelle, reflète l’urgence de la situation politique sud-coréenne. Le pays sort en effet de six mois d’instabilité majeure, déclenchée par l’instauration controversée de la loi martiale fin décembre 2024, qui avait conduit à la destitution du président Yoon Suk-yeol pour rébellion.

Lee Jae-myung a identifié trois défis prioritaires: l’unification nationale après les divisions récentes, la relance économique face aux défis commerciaux liés à la politique douanière américaine, et la normalisation des relations avec Pyongyang.

«Le faible écart entre les candidats montre que de nombreux défis restent à relever», commente un électeur. 

«Lee Jae-myung met l’accent sur le réalisme et l’efficacité concrète de l’action politique. Je pense que son objectif principal sera de redynamiser l’économie du pays», dit un autre.