Photo d'illustration: Yonhap/AVI

Le palais présidentiel sud-coréen a tenu dimanche une réunion du Conseil de sécurité nationale sous la direction du chef du bureau de la sécurité nationale Chung Eui-yong, suite au lancement de missile balistique de Pyongyang, sur l'ordre du président Moon Jae-in qui a ordonné de vérifier les signes anormaux du Nord et de répondre fermement dans le cadre du Conseil.

Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a estimé que le nouveau tir "piétinait les efforts" internationaux pour parvenir à une "solution pacifique" et "lançait un défi au monde". Il entend profiter du G7, qui s’ouvre vendredi en Italie, pour évoquer la menace nord-coréenne: “J’ai l’intention de placer cette question au centre du débat. Et je souhaite que le G7 envoie un message clair à la République populaire démocratique de Corée. Il est important de se coordonner, non seulement avec la République de Corée et les Etats-Unis, mais aussi avec la Chine et la Russie.”

Le secrétaire d’état américain Rex Tillerson a jugé "décevant" et "inquiétant" le nouvel essai nord-coréen, soulignant: "Nous en sommes au début dans la mise en œuvre de la pression économique et aussi diplomatique" sur le régime de Pyongyang.