ARCHIVE (le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un). Le ton monte, en RPD de Corée, depuis que Pyongyang a de nouveau menacé les Etats-Unis d'une attaque nucléaire «préventive». Après de nouvelles menaces envers la République de Corée, la Chine appelle au calme et à la retenue. | AFP / KNS / KCNA

(VOVworld) - Le ton monte, en Péninsule coréenne, depuis que Pyongyang a de nouveau menacé les Etats-Unis d'une attaque nucléaire «préventive». Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution alourdissant les sanctions contre la RPD de Corée. La résolution en question place sous surveillance les diplomates nord-coréens et ajoute sur une liste noire plusieurs particuliers ou entreprises soumis à des gels d'avoirs et des interdictions de voyager. Mais nouveau rebondissement, dans la nuit, Pyongyang a annoncé qu'elle abrogeait les accords de non-agression avec la République de Corée et qu'elle coupait le téléphone rouge mis en place entre les deux pays. L'armée «est prête à mener une guerre totale», a lancé le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un. La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, entrée en fonction il y a deux semaines, a de son côté jugé la situation «très grave» et promis de répondre «fermement» à toute provocation de la RPD de Corée.

La présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, s'est engagée à réagir fermement à toute éventuelle provocation de la République Populaire Démocratique de Corée, et a mis son voisin du Nord en garde contre des risques d'auto-destruction. Mme. Park a toutefois souligné que si Pyongyang prend le chemin du changement, Séoul serait prêt à faire des efforts pour restaurer la confiance. Cette réaction intervient suite à l’annonce par Pyongyang de la coupure de la ligne téléphonique d'urgence avec Séoul et de la rupture de l’accord d'armistice ayant mis fin à la guerre de Corée. Kim Min-seok, porte-parole du ministère sud-coréen des Affaires Etrangères, avait menacé un peu plus tôt aujourd'hui de « faire disparaître de la surface de la terre » la République Populaire Démocratique de Corée si celle-ci déclenchait une attaque nucléaire contre la République de Corée.

La République de Corée, qui a exprimé son soutien aux nouvelles sanctions de l'ONU, a renforcé sa surveillance à la frontière et se tient prête à "réagir immédiatement" en cas d'attaque, selon le porte-parole.