(VOVworld) - La République populaire démocratique de Corée a annoncé lundi avoir procédé avec succès à un essai d'un nouveau type de missile balistique de moyenne à longue portée. Selon l'agence officielle KCNA, le dirigeant du pays, Kim Jong-un, a personnellement supervisé l'essai du Pukguksong-2, présenté comme une nouvelle arme stratégique capable d'emporter une charge nucléaire.

Suite à cet essai, le gouvernement sud-coréen s’est réuni en urgence lundi matin pour évaluer ses impacts sur son économie et le marché financier international.

L'Union Européenne a qualifié, le tir de dimanche, de "provocateur et inacceptable". La France l’a condamné, se prononçant pour «une réponse ferme et déterminée» de la communauté internationale, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères évoquant «le renforcement de la mise en œuvre des résolutions» du Conseil de sécurité et de «nouvelles mesures restrictives par l’Union européenne». Stephen Miller, conseiller du nouveau président américain, a assuré que la Maison-Blanche renforcerait ses alliances dans la région Pacifique dans le cadre d’une stratégie destinée à «décourager et empêcher l’hostilité croissante» affichée par Pyongyang. Les ministères des Affaires étrangères italien et allemand ont publié, le même jour, un communiqué condamnant le tir, appelant à l’arrêt des provocations et au respect des résolutions onusiennes.

Le gouvernement japonais a aussi condamné fermement le tir. Au moment du tir, le président américain Donald Trump passait le week-end dans sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago en Floride avec le Premier Ministre japonais Shinzo Abe, en visite aux Etats-Unis depuis vendredi. Un membre de l’équipe gouvernementale a précisé que la nouvelle administration s’attendait à une telle «provocation» de Pyongyang depuis la prestation de serment de Donald Trump.