Les lésions cutanées apparaissent sur les mains. Photo: Apa.az

Lors d'une conférence de presse à Genève, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé qu'un comité d'experts envisageait déjà l'utilisation de vaccins spécifiques dans un futur proche.

Cette décision fait suite à l'annonce de l'Union africaine (UA) qui a déclaré une urgence de santé publique continentale en raison de la propagation rapide de l'épidémie. Particulièrement virulent en République démocratique du Congo (RDC), où il a a été détecté pour la première fois chez l'homme en 1970, le virus s'est depuis disséminé dans d'autres pays du continent.

Selon les données du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), entre janvier 2022 et le 4 août 2023, près de 38.500 cas ont été recensés en Afrique, entraînant 1.456 décès. Les pays les plus touchés incluent le Burundi, le Cameroun, le Ghana, le Nigeria, l'Afrique du Sud et le Kenya.

Pour rappel, l’OMS avait déjà déclaré la variole du singe urgence sanitaire mondiale en juillet 2022, avant de lever cette alerte en mai dernier. Cette décision, renouvelée aujourd'hui, vise à mobiliser une réponse internationale coordonnée face à cette menace, conformément au Règlement sanitaire international.