Améliorer la qualité des séances de questions-réponses

Lors de la 22e réunion du comité permanent, l’Assemblée nationale a décidé de réduire la durée des questions et des réponses. Cette nouvelle formule permet à la fois d’entrer plus rapidement dans le vif du sujet et d’évaluer la pertinence de l’intervenant. Elle a été vivement saluée par l’électorat. Depuis cette date, les députés ont l’obligation de poser des questions précises et succinctes et les interrogés de fournir des réponses claires.

A compter de la présente 5e session parlementaire, les députés disposent d’une minute pour poser leurs questions et les membres du gouvernement disposent de 3 minutes pour y répondre. Lê Bô Linh, secrétaire général adjoint de l’Assemblée nationale explique:

«La limitation du temps consacré aux questions et aux réponses permet d’interroger davantage de membres du gouvernement. Avant cette réforme, de nombreuses questions restaient sans réponse faute de temps suffisant. Beaucoup de personnes étaient questionnées mais il ne restait souvent que 15 ou 20 minutes pour pouvoir y répondre».

Formuler sa question de manière rapide et précise et y répondre de la même manière est l’objectif de la présente réforme des séances de questions-réponses, objectif qui a été accueilli favorablement par les députés et l’électorat. Lai Xuân Môn, député de la province de Cao Bang, remarque:

«C’est une formule intéressante. Lors des précédentes sessions parlementaires, les questions posées par les députés étaient souvent trop longues et imprécises et les réponses apportées par les membres du gouvernement étaient confuses. A compter de la présente session, les députés disposent d’une minute pour poser leurs questions et les ministres doivent y répondre de manière claire et précise».

Rehausser la qualité de la supervision parlementaire

Lors de la 22e réunion du comité permanent, les questions-réponses nouvelle formule avaient donné lieu à des échanges animés entre les députés et les membres du gouvernement. Il est important de répondre de manière directe aux questions des députés lors des séances retransmises en direct sur les médias. Ly Tiêt Hanh, député de la province centrale de Binh Dinh, explique:

«Les députés doivent bien formuler leurs questions et les membres du gouvernement doivent apporter des réponses concises et responsables. Cette nouvelle approche doit permettre d’améliorer la qualité des échanges  parlementaires».

A compter du lundi 4 juin, les députés disposeront de 3 jours pour questionner les membres du gouvernement. Le ministre du Transport et des Communications devra répondre aux questions concernant les infrastructures routières et les projets BOT. Le ministre des Ressources naturelles et de l’Environnement devra aborder la gestion foncière, la pollution de l’environnement et l’adaptation au changement climatique. Le ministre de l’Education et de la Formation sera sollicité pour améliorer la qualité de l’enseignement et la maternelle. Les questions portant sur le marché du travail, la protection et les soins aux enfants seront réservées au ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales.

En quelques années, les séances de questions-réponses sont passées de discussions passives à des échanges passionnés et vifs. Cette volonté permanente contribue à améliorer la supervision de l’action gouvernementale et renforce la confiance de l’électorat et du peuple en l’Assemblée Nationale.