Donald Trump et sa politique d’influence au Moyen-Orient

(VOVWORLD) - En 2020, les États-Unis, sous l’administration de Donald Trump, ont mené une politique au Moyen-Orient qui a souvent été fortement critiquée par l’opinion internationale et au sein même du pays. Des signes d’accalmie ont cependant été constatés dans cette région, considérée depuis des décennies comme un « point chaud ».

Promouvoir la réconciliation entre Israël et le monde arabe

La normalisation des relations entre Israël et certains pays arabes est sans doute l’un des plus grands succès diplomatiques de Donald Trump en 2020 et au cours de son mandat.

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De gauche à droite: Le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Abdellatif al-Zayani, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu,le président américain Donald Trump et le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Cheikh Abdallah Ben Zayed al-Nahyane, à la Maison Blanche le 15 septembre 2020 à Washington. Photo: AVI

Après l’Égypte en 1979, la Jordanie en 1994, les Émirats arabes unis et Bahrein ont signé le 15 septembre un accord de normalisation avec Israël sous les auspices des États-Unis. Le 23 octobre, le président américain Donald Trump a annoncé la normalisation des relations diplomatiques entre Israël et le Soudan et le 10 décembre, le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et l’État hébreu.

Bien que ces accords de normalisation aient provoqué la colère de la Palestine et de certains pays arabes, force est de constater que l’administration de Donald Trump a œuvré concrètement en faveur de la réconciliation au Moyen-Orient.

Renforcer l’isolement et les sanctions contre l’Iran

A l’inverse de ces avancées diplomatiques entre Israël et le monde arabe, la politique américaine de « pression maximale » contre l’Iran suscite de vives préoccupations au sein de la communauté internationale.

Depuis le début de l’année, les relations entre les deux pays ont atteint un degré de violence inédit. Le 3 janvier 2020, le général Qassem Soleimani, chef de la Force Qods des Gardiens de la révolution, a été assassiné lors d’un raid ordonné par Donald Trump. 5 jours après, l’Iran a riposté par une attaque aux missiles visant plusieurs bases américaines en Irak. En mars, Washington a imposé de nouvelles sanctions contre Téhéran l’accusant d’avoir violé la résolution de l’ONU sur le nucléaire et demandé à l’ONU de prolonger l’embargo sur les ventes d’armes qui allait expirer en octobre 2020. En juillet, le représentant spécial américain pour l’Iran, Brian Hook a déclaré que les États-Unis réagiraient par la force militaire si les Iraniens s’attaquaient à leurs intérêts.

2020 se termine et une nouvelle administration américaine se prépare à entrer dans le jeu géopolitique au Moyen-Orient. Entre un début de réconciliation israélo-arabe et une montée des hostilités avec l’Iran, son avenir demeure plus que jamais incertain.

                                                                                           

 

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