La liberté religieuse au Vietnam : une vérité indéniable

(VOVworld) - Dans son rapport sur la liberté religieuse dans le monde en 2011, publié le 30 juillet dernier, le département d’Etat américain estime que le Vietnam n’a ni progressé ni reculé dans ce domaine. Tout en prenant note des réalisations du Vietnam en matière de liberté religieuse, il donne cependant certaines remarques dépourvues d’objectivité basées sur des informations erronées. Or, il faut savoir que la liberté religieuse au Vietnam est une vérité indéniable.

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(Photo : Internet)


Nombreux sont les hommes politiques et dignitaires américains à reconnaître la liberté religieuse au Vietnam après avoir visité le pays. C’est le cas de Michael Lewis Cromartie, vice-président de la Commission internationale sur la Liberté religieuse des Etats-Unis, qui s’est rendu au Vietnam en 2007 et en 2009. Suite à cette deuxième visite en mai 2009 donc, il a affirmé que « la liberté de croyance et de religion au Vietnam s’était élargie et présentait des progrès encourageants ». Il a aussi remarqué que « le gouvernement vietnamien souhaitait élargir davantage la liberté religieuse et avait fait des efforts dans ce sens ». En décembre 2011, deux jours avant la publication, par le Département d’Etat américain, de son rapport sur la liberté religieuse internationale de 2010, le pasteur Bob Robert, chef de l’église évangélique de Northwood, dans le Texas, a déclaré devant des milliers de fidèles participant au Global Faith Forum : « Les communistes vietnamiens respectent la liberté religieuse et le Vietnam est un pays multireligieux avec plus de 80% de la population qui pratique une croyance ». Toujours à cette occasion, le président de la section d’Asie-Pacifique et de l’Environnement mondial, relevant de la commission des Affaires extérieures de la Chambre des représentants américains, Faleomaveaga, a affirmé au correspondant de la Voix du Vietnam à Washington : « Quand je suis venu au Vietnam, j’ai assisté à une messe organisée par des catholiques en plein cœur de Ho Chi Minh-ville. Nulle part, je n’ai vu d’interdiction pour motif religieux. Nous avons, nous-mêmes, pratiqué certaines activités religieuses au Vietnam sans rencontrer aucun obstacle de la part du gouvernement vietnamien. Tout ce que j’ai appris dans mes lectures et mes voyages au Vietnam ne m’a jamais suggéré l’idée d’une éventuelle répression par le gouvernement vietnamien des religieux du pays. »

Une vérité indéniable : le Vietnam est un pays multireligieux avec près de 22 millions de religieux, 80 mille dignitaires et 24 mille établissements de culte. Depuis l’entrée en vigueur du décret-loi sur la religion et la croyance, en 2004, l’Etat a reconnu la personnalité juridique de 16 nouvelles organisations religieuses. Même dans son rapport sur la liberté religieuse internationale en 2011, le Département d’Etat américain a reconnu que « le gouvernement vietnamien avait favorisé la construction de plusieurs centaines d’établissements de culte, reconnu deux nouveaux groupes religieux dans le pays, autorisé l’inscription de plusieurs délégations religieuses, l’élargissement des activités caritatives et l’organisation de cérémonies rituelles réunissant plus de 100 mille personnes. »

Comme dans d’autres pays, au Vietnam, les religions sont égales et les religieux sont égaux aux non-religieux devant la loi. Pas question dès lors de privilégier les religieux au détriment des non-religieux, ou encore telle ou telle religion plutôt qu’une autre. Il n’est pas possible également qu’une religion exige de l’Etat qu’il applique un modèle religieux copié de l’étranger. Et comme dans d’autres domaines, politique, économique, culturel ou social, les différences de points de vue sur la croyance et la religion entre différents pays sont tout à fait normales. Dang Tai Tinh, chef du Département de la coopération internationale de la Commission des Affaires religieuses du gouvernement, souligne : « A mon avis, chaque pays, chaque région a des us et coutumes différents et une culture singulière. Pour s’entendre, il faut comprendre la culture, les usages d’un pays, d’une région ainsi que la loi locale,en restant sur la base du droit international et des pratiques internationales. On ne peut appliquer les pratiques d’un pays sur un autre, car dans ce cas, le dialogue risque d’être difficile. »

Lors d’une conférence de presse à Washington, le 17 novembre 2011, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a déclaré que la liberté religieuse était à la fois un droit fondamental de l’homme et un élément utile pour une société stable, paisible et prospère. Tout ceci étant vérifié au Vietnam, il semble clair et indéniable que les Américains reconnaissent eux-même les fondements de la liberté religieuse au Vietnam.

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