(VOVWORLD) - Le développement durable est un concept qui réunit l’économique,
l’environnemental et le social. Mais c’est aussi l’un des objectifs majeurs du
gouvernement vietnamien.
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Promouvoir le développement durable est une mission collective, qui nécessite des investissements appropriés, a affirmé ce jeudi le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc à la Conférence nationale sur le développement durable.
Afin de se conformer à l’Agenda de 2030 de l’ONU sur le
développement durable, le gouvernement vietnamien a mis en place un plan d’action
national décliné en 115 points.
Des acquis
importants
En choisissant de miser sur le développement durable, le
Vietnam a engrangé un certain nombre de succès. 33 ans après le début du Dôi
Moi (Renouveau), force est de constater que les progrès sont considérables. Le
taux de pauvreté, tout d’abord, est passé de 60% à 5%. Pour ce qui est de
l’indice de développement humain, il était de 0,694 point en 2017, ce qui veut
dire qu’il reste à notre pays à gagner 0,006 point pour faire partie du groupe
des pays bien cotés. Selon un rapport annuel sur la mise en oeuvre des
objectifs de développement durable en 2019, le Vietnam occupe la 2e
place en Asie du Sud-Est et la 54e dans le monde.
Tous ces progrès sont le fruit d’une gouvernance aussi
volontariste que judicieuse. Mais ils sont aussi dus à une prise en main
collective, prise en main qui ne saurait être remise en cause, comme nous le
rappelle Nguyên Xuân Phuc.
«Le développement durable sera au cœur des débats du
treizième congrès national du Parti communiste vietnamien. C’est une mission qui
incombe à tous: au Parti, à l’État, au gouvernement et à chaque citoyen», nous
dit-il.
Des objectifs
Il existe beaucoup de stratégies de développement durable,
mais leur multiplicité peut se révéler
être un facteur d’inefficacité. Aussi est-il impératif d’établir une feuille de
route, avec des objectifs pertinents. Pour notre Premier ministre, croissance
économique et protection de l’environnement doivent aller de pair. Le
gouvernement entend donc privilégier la croissance verte, adopter des
technologies propres et compatibles avec le changement climatique, imposer des
taxes supplémentaires aux producteurs et aux consommateurs de produits néfastes
à l’environnement, et promouvoir le modèle économique circulaire dès le
deuxième trimestre de 2020.
«La mondialisation et les technologies modernes font naître de
nouveaux moteurs de croissance économique et de nouveaux modèles d’affaires. Il
faut trouver ceux qui sont les plus appropriés aux potentiels du Vietnam»,
précise Nguyên Xuân Phuc.
Tout cela n’a bien sûr de sens que si l’homme reste au cœur des
stratégies de développement, s’il en est le tenant et l’aboutissant. C’est pour
cette raison que l’exécutif compte s’attaquer au problème de la malnutrition et
améliorer la qualité de l’enseignement comme celle des services sanitaires,
notamment pour les ethnies minoritaires.
«Un pays puissant, une société équitable, démocratique et
civilisée»… Voilà une formule qui prend tout son sens à l’aune du développement
durable.