Les Etats-Unis en 2012 : l’espoir d’un avenir meilleur

(VOVworld)-Que ce soit avec Barack Obama ou avec Mitt Romney, les Américains n’aspiraient qu’à une seule chose : à un avenir meilleur, c'est-à-dire à une reprise du développement économique, à une baisse du chômage, à une hausse des salaires et à une amélioration du bien-être social. Et c’est donc Barack Obama qu’ils ont finalement choisi pour incarner leurs espoirs.



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En jetant un regard rétrospectif sur ce qui s’est passé Etats-Unis l’an dernier, on s’aperçoit que les Américains se sont repris à espérer. Et le fait qu’ils aient choisi de reconduire Barack Obama à la Maison Blanche en dit long.

Les Américains ont la réputation d’être pragmatiques. Pas étonnant, dès lors, que le facteur économique soit décisif lors des campagnes électorales. Même s’il n’a pas survolé la campagne du début à la fin, même si à certains moments son adversaire Mitt Romney a semblé reprendre l’ascendant, Barack Obama est finalement sorti vainqueur. Les Américains ont donc choisi une certaine forme de continuité. Mais ils ont aussi, d’une certaine manière, pris quelques distances avec le libéralisme effréné prôné par les Républicains, sans doute influencés en cela par le mouvement « Occupons Wall Street ».

Barack Obama, même s’il n’a pas fait de miracles économiques au cours de son premier mandat, aura tout de même su, en 2012, prendre des mesures qui ont contribué au redressement. Mais le président a aussi su jouer la carte sociale, en se montrant proche des travailleurs, en se préoccupant de questions sanitaires, de questions liées à l’égalité des sexes ou à l’éducation…   

Revenons-en à l’économie. L’an dernier, Barack Obama a pris des mesures dynamiques. Son plus grand succès : le sauvetage de l’industrie automobile dans l’Ohio. Il faut savoir tout de même qu’un huitième des emplois dans cet Etat du Mid-Ouest américain est lié à cette industrie. Le président a par ailleurs a pressé le congrès américain de réviser la loi sur l’imposition, en prévoyant de taxer davantage les plus riches et les grands groupes économiques, par souci d’équité sociale. Et fin 2012, selon les informations du département du travail, le taux de chômage a été ramené à 7,7%, soit son niveau le plus bas de ces quatre dernières années. 




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Le président des Etats-Unis Barack Obama (Internet)


Revenons maintenant encore un peu plus loin, quatre ans en arrière, au moment de l’accession de Barack Obama à la Maison Blanche. Que promettait alors le président nouvellement élu ? Des changements et plus de solidarité. Et question changements, il a tenu ses promesses !    

En matière de politique extérieure, Barack Obama aura avant tout  réussi à réduire la présence militaire des Etats-Unis dans le monde. En décidant le retrait des troupes américaines de l’Afghanistan et de l’Irak, il a vu sa côte de popularité augmenter. Les relations entre Washington et le monde arabe ont d’ailleurs connu des évolutions positives. Autre grand changement dans la politique extérieure des Etats-Unis en 2012 : le choix de se tourner désormais vers la région Asie-Pacifique. Choix qui s’est manifesté par le renforcement des relations avec l’Inde, par le resserrement de l’alliance avec le Japon et la République de Corée et par des manœuvres militaires avec les pays d’Asie de l’Est. Le choix, enfin, par Barack Obama, de l’Asie du Sud-Est comme première destination après sa réélection, en dit long sur cette nouvelle orientation. 

Les Américains ont donc resigné le bail de Barack Obama à la Maison Blanche. Dès sa réélection, celui-ci a mis l’accent sur l’économie et a pressé les députés républicains de privilégier l’intérêt général au détriment des querelles politico-politiciennes. Il s’est engagé à créer des millions de nouveaux emplois, à doubler le volume d’exportation, à développer l’énergie verte, à réduire de déficit budgétaire, à augmenter les impôts pour les plus riches, à les réduire pour la classe moyenne et les personnes aux revenus modérés, et à réformer le système d’imposition sur les sociétés, afin de lutter contre les délocalisations.  

Les Américains ont donc choisi de renouer avec l’espoir, et ils s’en sont remis une nouvelle fois au très charismatique Barack Obama pour incarner et surtout porter leurs espérances.     

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