Photo d'illustration

Selon le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, le pays compte 1,3 million de foyers pauvres et 1,23 million de foyers situés au seuil de la pauvreté. Ce sont ces personnes qui ont le plus besoin d’être aidées durant la période post-Covid-19.

Face à cette situation, les localités ont mis en place de nombreux programmes en vue de les aider. Elles organisent, par exemple, «les marchés humanitaires» où les acheteurs reçoivent des bons d’une valeur de 100.000 dôngs (4 euros) pour se procurer des marchandises de première nécessité. Avec un tel bon, on peut, par exemple, obtenir quelques kilos de riz, une vingtaine de sachets de nouilles instantanées, des bouteilles d’huile, ou encore des légumes...

«Les marchés humanitaires» s’inscrivent dans le cadre du Mois humanitaire 2020, lancé par la Croix Rouge vietnamienne. Lê Thi Hang et Nguyên Thi Nga, qui habitent toutes les deux l’arrondissement de Hoàng Mai, à Hanoi, s’y sont rendues.

«Mon mari est paralysé. À 75 ans, je dois toujours tenir une échoppe de thé pour joindre les deux bouts. Merci à tous ceux qui ont lancé cette initiative d’offrir de la nourriture à des personnes dans le besoin comme nous», nous dit la première.   

«Moi aussi, je tiens une échoppe de thé. Je vis dans une chambre à louer. C’est précieux, cette attention accordée aux pauvres comme nous», nous confie la seconde. 

Outre ces marchés, la Croix Rouge vietnamienne prévoit aussi d’autres programmes à long terme, comme nous l’indique Trân Quôc Hùng, son vice-président.

«Nous mettons en place des modèles de développement communautaire durable, en offrant des boeufs à des communes frontalières pauvres pour encourager l’élevage bovin, en proposant des programmes de formation professionnelle ou de création d’emplois», nous explique-t-il.

Les antennes de la Croix Rouge vietnamienne rivalisent d’initiatives dans le but d’aider les personnes nécessiteuses à sortir de la pauvreté.