Reporters sans Frontières et la question de la liberté d’internet au Vietnam

(VOVworld) - A l’occasion de la Journée de liberté de la presse, le 3 mai 2013, Reporters Sans Frontières a publié son classement mondial. Dans celui-ci, l’organisation réitère des informations diffamatoires selon lesquelles, la liberté de la presse au Vietnam n’est pas totale. Ces évaluations vont à l’encontre de la réalité et interviennent de façon négative dans les affaires intérieures du Vietnam.


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(Photos : we are social)

Plus de 31 millions de Vietnamiens, soit plus de 35% de la population vietnamienne, utilisent la toile. Le Vietnam arrive 18 des 20 premiers pays du monde en nombre d’utilisateurs : 3ème dans l’ASEAN et 8ème en Asie. Depuis 1997, le nombre d’internautes vietnamiens a été multiplié par 15. Le pays est le premier de l’ASEAN quant au nombre d’inscriptions de noms de domaine... D’après le ministère de l’information et de la communication, fin 2012, le nombre d’abonnements de 3G au Vietnam s’est élevé à 20 millions ! Les utilisateurs de facebook sont passés de 8 millions et demi en octobre dernier à 12 millions en mars dernier. Les bloggeurs sont au nombre de 2 millions 300 mille sur Yahoo. Plus, 2 millions 400 mille sur Yume, 2 millions 900 mille sur worldpress.com et 5 millions 100 mille sur blogspot.com... Ces chiffres en disent long sur le développement perpétuel de la toile au Vietnam depuis 1997. Et ce, grâce à la politique d’ouverture du pays et au respect de la liberté d’utilisation d’internet. Aussi, les argumentations de RSF selon lesquelles le Vietnam n’a pas enregistré de progrès en termes de liberté de la presse, se maintenant dans la liste des 10 pays les pires sur cette question... manquent de fondements et ne reflètent pas la situation.

 
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(Photos : internet)


En classant le Vietnam en fin de liste, RSF maintient une position rigide. Lors du premier anniversaire de la Journée mondiale contre la cyber-censure, en 2008, cette organisation avait classé le Vietnam dans la liste des pays « ennemis d’internet ». Depuis, en dépit du développement vigoureux du pays, RSF n’a pas changé son point de vue. Dans son rapport rendu public à l’occasion de la Journée mondiale contre la cyber-censure, RSF a estimé que le Vietnam dispose de toute une armée consacrée à la surveillance en ligne alors que la sécurité d’internet constitue le travail d’usage de n’importe quel pays utilisateur de la toile. RSF va même plus loin, plaçant en 2ème position le Vietnam, comme plus grande prison mondiale des internautes. En réalité, les bloggeurs auxquels RSF fait référence sont des opportunistes qui profitent du net pour semer le trouble et qui ont été condamnés par le tribunal vietnamien pour avoir violé la loi nationale, lors de jugements publics. Il est évident que l’Etat vietnamien, tout en favorisant le développement d’internet, préconise une législation sévère pour se protéger d’informations nocives, pour restreindre les nuisances aux moeurs et coutumes nationales, pour empêcher toute menace sur la sécurité nationale. C’est le cas de tous les pays du monde pour garantir la bonne utilisation de la toile dans cette ère nouvelle d’information globale.

 

 

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Reste cette question en suspens : si le Vietnam est l’ennemi d’internet, comme le prétend  RSF, le nombre d’internautes au Vietnam aurait-il pu être multiplié par 15 de 1997 à 2012 ? En répondant à cette question, on comprend que RSF calomnie le Vietnam sur ce dossier./.

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