Deux plantes sucrières essentielles au Vietnam

(VOVworld) - Bonjour à tous, chers auditeurs et auditrices. Bonjour à Jamila Bekkai, une amie marocaine, qui nous a écrit la semaine dernière: « ... je n’ai malheureusement pas gagné le grand prix du concours « Que savez-vous du Vietnam 2015 », mais peut être à la prochaine édition, j’aurai plus de chance. Car j’aimerais bien un jour visiter votre beau et lointain pays, le Vietnam. »

Merci beaucoup, chère amie de votre fidélité et de votre attachement à notre  pays. Nous espérons aussi pouvoir vous accueillir un jour au Vietnam.

Claude Chandler, un français de Marseille souhaite se renseigner sur les plantes sucrières du Vietnam.

 

 Deux plantes sucrières essentielles au Vietnam - ảnh 1

 

Cher ami, au Vietnam, le sucre provient essentiellement de la canne à sucre, dont la culture couvre quelque 310.000 hectares du nord au sud, spécialement concentrée dans les provinces de Thanh Hoa, Nghe An, Quang Ngai et Tay Ninh. La canne à sucre fait partie des graminées, grande famille botanique où l’on retrouve le blé et le maïs... Si ses cousines sont cultivées pour leurs graines, la canne à sucre l’est pour sa tige. Plus ou moins dressée, la canne a une écorce épaisse, cireuse et lisse. Sa couleur varie du jaune au violet, selon les espèces. Il existe deux grandes catégories de cannes : sauvages et cultivées. Les premières, plus rustiques et plus ligneuses, donnent de meilleures repousses tandis que les secondes, plus grosses s’avèrent plus riches en sucre.

 

 Deux plantes sucrières essentielles au Vietnam - ảnh 2

 

Il faut entre 8 et 22 mois pour que la canne à sucre arrive à maturité. La rentabilité de la culture dépend bien sûr du climat, du terrain, de l’irrigation, de la variété et du degré de lutte contre les maladies et les parasites. La canne doit impérativement être passée au moulin entre 12 et 36 heures après sa coupe. Le rendement moyen varie entre 60 et 100 tonnes par hectare. Une tonne de canne permet d’obtenir environ 115 kilos de sucre.

 

 Deux plantes sucrières essentielles au Vietnam - ảnh 3

 

La deuxième espèce botanique sucrière constitue le « thnot », qui désigne, en langue khmère, le palmier à sucre. Haut de 10 à 30 mètres, il est couronné par un bouquet de 25 à 40 feuilles. Originaire d’Inde, cet arbre résiste bien à la chaleur, à la sécheresse et à l’humidité. Il est souvent cultivé dans les provinces frontalières avec le Cambodge (Long An et An Giang), notamment pour la production de sucre, mais pas seulement. Cet arbre est exploité de multiples manières, de la construction de maisons à la fabrication de nombreux produits artisanaux. La récolte commence en novembre, dès l’apparition des premières inflorescences et se termine en mai. Cette période de six mois coïncide avec la saison sèche, période de repos dans les régions de rizière, une fois les moissons terminées.

 

 Deux plantes sucrières essentielles au Vietnam - ảnh 4

 

La sève ou le jus de palme est obtenue par incision des fleurs. Ce sont surtout les fleurs des arbres femelles qui donnent le jus. Un palmier adulte produit environ 400 litres de sève, soit environ 60 kilos de sucre. Le jus semble plus abondant la nuit et la récolte du matin est meilleure que la récolte du soir.

Voilà cher Monsieur Chandler, j’espère que ma réponse vous satisfait. C’est tout pour ce courrier des auditeurs. Pour toute suggestion, écrivez-nous à vovhanoi.france@gmail.com ou à 58 rue Quan Su, Hanoï, Vietnam.

Commentaires

Autres