Vous le savez, la Voix du Vietnam a fêté son 76^e anniversaire ce mardi 7 septembre.

À cette occasion, nous avons reçu de nombreux messages de félicitation de nos auditeurs étrangers et notamment de la part du club des auditeurs du Bengale occidental, en Inde.

Merci infiniment.

Examinons maintenant les rapports d’écoute reçus récemment.

Paul Shivendu, du Bengale occidental, en Inde, accuse une bonne réception sur la fréquence 7220 kHz, du 24 au 31 août, de 16h30 à 17h (SINPO 4/5).

Même constat chez Siddhartha Bhattacharjee, un autre auditeur du Bengale occidental, qui a suivi nos émissions sur la même fréquence et à la même heure, du 29 au 6 septembre.

Farid Boumechaal, de Batwa, en Algérie, fait état d’une réception moyenne sur la fréquence 9500 kHz, le 1^er septembre, de 21h à 21h30 (SINPO 3/5).

Guy Le Louet qui vit à Rosporden, en France, nous a également suivis le 1^er septembre, mais sur la fréquence 9730 kHz, de 20h30 à 21h, avec une bonne réception (SINPO 4/5).

Jouad Saber, de Settat, au Maroc, signale de fortes interférences sur la fréquence  11885 kHz le 31 août, de 20h30 à 21h (SINPO 1/5). Pourtant, le 30 août et le 1^er septembre, sur cette même fréquence et à la même heure, il a pu nous capter dans de bonnes conditions (SINPO 4/5).

Merci chers amis pour vos rapports d’écoute et votre fidélité.

Mariage des souris, une classique des estampes de Dông Hô (photo: kinhtedothi)

Aujourd’hui, à la demande d’un auditeur algérien, Abdelilah Boubchir, j’évoquerai les estampes populaires vietnamiennes.

Il existe deux styles d’estampes, celles réalisées par le village de Dông Hô (Bac Ninh) et celles réalisées dans la rue Hàng Trông (Hanoi).
Autrefois, pour les habitants de  la plaine du Nord, les estampes populaires du village de Dông Hô (district de Thuân Thành, province de Bac Ninh), étaient des décorations incontournables pour un Têt réussi. Durant les 11^e et 12^e mois lunaires, elles étaient vendues dans la maison communale du village où s’approvisionnaient les marchands de tout le delta du fleuve Rouge.

Gravées sur des planches en bois de plaqueminier, elles sont ensuite reproduites sur du papier local en bois de dó enduit d’une poudre blanche de coquillage. Les couleurs sont naturelles et proviennent de la paille brûlée (noir), du vert-de-gris (vert), de l’indigo (bleu)… Les estampes illustrent des scènes de vie champêtre, des fêtes, des animaux domestiques, ou  encore des récits populaires.

Des poissons et la lune, une classique des estampes de Hàng Trông (photo: Vietnam+)

La technique de réalisation des estampes populaires de la rue Hàng Trông (Hanoi) diffère de celle de Dông Hô. La première consiste à colorier avec des pinceaux trempés dans des couleurs liquides les dessins des gravures sur bois imprimées sur du papier. La seconde reproduit en plusieurs fois, selon le nombre de couleurs, des traits et des masses (par couleurs) gravés sur plusieurs planches de bois. Les artisans de la rue Hàng Trông produisaient surtout des images cultuelles (tigres, saints), artistiques et littéraires (illustrations de contes populaires).

Les villages de Sinh (Huê) et de Kim Hoàng (en banlieue de Hanoï) sont également connus pour leurs estampes populaires.

Voilà cher Monsieur Abdelilah Boubchir, j’espère avoir répondu à votre question. C’est la fin de ce courrier. Rendez-vous mercredi prochain.