(VOVworld) - Beaucoup d’amis nous ont écrit la semaine dernière. Nous avons reçu des nouvelles de Régis Lallau, un auditeur très fidèle de la VOV qui nous a appris qu’il venait d’être opéré suite à un accident de travail. Nous vous remercions pour votre rapport d’écoute et vous souhaitons surtout un très prompt rétablissement. De France toujours, nous avons des rapports signés Gilles Gautier, Didier Vasseur, Paul Jamet et Maurice Mercier. La qualité des ondes est bien maintenue dans l’ensemble.
Mitul Kansal, un ami indien nous a demandé : « Quels sont les rites que l’on célèbre pour un nouveau-né au Vietnam ? »
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Très cher ami, la naissance d’un enfant au Vietnam s’accompagne de plusieurs coutumes. Dès la naissance du bébé, on lui attache un fil tressé au poignet. Ce fil revet une signification très importante car il crée le lien entre le corps et l’esprit. La tradition se modernise et aujourd’hui, ce sont plutôt des gourmettes en or ou en argent que l’on offre avec le prénom gravé ou à graver.
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Dès que possible, la mère ou la grand-mère de l’enfant trace la ligne des sourcils de l’enfant à l’aide d’une feuille de bétel. Ce trait se fait à main levée et d’un seul geste, il symbolise la beauté du bébé dans l’avenir et définit aussi sa personnalité.
Les premiers jours et jusqu’à ce que le bébé manifeste des mouvements spontanés, il est recommandé de caresser son visage et de masser son petit corps à pleines maines. Ces gestes permettent de raffermir ses muscles et de bien coller ses os à sa peau et peuvent se faire aussi dans l’eau.
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Ensuite, on fait visiter la maison au bébé. Les Vietnamiens pensent que chaque demeure a une âme qui reflète la culture des lieux. Le gardien témoin des lieux s’appelle le génie du foyer, et c’est lui qui rendra compte au Ciel, au moment des fêtes de fin d’année de ce qu’il a vu et entendu. Lorsque le bébé arrive, on lui fait visiter sa demeure et saluer les autels, notamment celui des ancêtres. On lui décrit le mobilier et la disposition des objets comme si c’était un adulte.
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Le premier mois de sa naissance et sa première année constituent les deux fêtes les plus importantes d’un enfant vietnamien.
L’anniversaire du premier mois du bébé donne lieu à une fête. C’est l’occasion de faire des « Offrandes à la déesse de l’accouchement » et aux ancêtres et de préparer un bon repas. Le bébé reçoit toutes sortes de cadeaux. Les dons à la déesse de l’accouchement doivent être offert en 12 exemplaires, le chiffre 12 correspondant à la communauté des douze déesses qui ont modulé le petit homme dans le ventre maternel.
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L’anniversaire de sa première année marque « la fin de berceau » Une grande fête est organisée avec les mêmes rituels que pour le premier mois de sa naissance mais le bébé est soumis en plus à certains « tests » ! Devant lui, on dispose un plateau sur lequel se trouvent plusieurs objets supposés être représentatifs de son avenir : un miroir, un stylo, un livre, un outil… On notera avec amusement et sur un mode ludique, le premier, le second et le troisième choix que fait le bébé. Cette épreuve divinatoire est envisagée comme une pré-inscription du destin de l’enfant qui se révèle ainsi à la famille.
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Voilà c’est tout pour ce rendez-vous ! Pour toute suggestion, écrivez-nous à
vovhanoi.france@gmail.com ou à 58 rue Quan Su, Hanoï, Vietnam.