Lorsqu’on se dit « oui » à la pagode

(VOVworld) – « Ici la Voix du Vietnam, émettant de Hanoï, capitale de la République socialiste du Vietnam. » Crée il y a 70 ans, le 7 septembre 1945 « la Voix du Vietnam » accompagne l’histoire du pays et relie le cœur de millions de Vietnamiens depuis cette date.

Pour célébrer l’évènement, le siège de la radio a décidé de créer un mini-musée au sein de ses bureaux. Tous les auditeurs résidant au Vietnam ou à l’étranger sont invités dans cette perpective à nous donner tous documents, témoignages auditifs, archives, clichés, informations, métrages, bandes sonores et spécifiquement ceux se rapportant aux résistances contre les colonialistes français et les impérialistes américains. Nous vous en serons extrêmement reconnaissants.

Pour plus d’informations, merci de contacter Nguyen Kim Phuong, 58 rue Quan Su, Hanoï, Vietnam. Portable : (+84) 168 77 38 545. Bureau : (+84) 43 93 65 217.

 

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Myriam Ulrich, une amie allemande nous a demandé : « Quelle est la différence entre un mariage bouddhiste et celui en Occident ? »

Chère Myriam, au Vietnam, se marier à la pagode a de plus en plus le vent en poupe chez les jeunes. Cependant, il n’existe pas de mariage religieux dans le bouddhisme tel que l’Occident le conçoit. Selon la tradition bouddhiste, le mariage est simplement une relation humaine, reconnue par les amis et la famille mais il est un événement riche en symboles et préparatifs.

 

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Pour s’unir, il faut d’abord que les fiancés demandent la bénédiction de leurs parents respectifs. Ensuite, les futurs mariés décident s’ils souhaitent avoir une fête pour célébrer leur mariage.

Pas la peine de chercher les robes meringues, les traînes, et autres frous-frous d'un blanc immaculé. Vous ne les trouverez pas. Dans un mariage bouddhiste, et suivant la coutume vietnamienne, la couleur est omniprésente. La plupart des femmes revêtent la tunique traditionnelle : le ao dai. Des hommes arborent quant à eux des atours d'un bleu profond brodé d'or.

 

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Le bonze se prosterne devant l'autel du Bouddha et allume de l'encens. Une fois la centaine de convives déchaussés et assis dans la pagode, le mariage peut débuter. Voeux de bonheur et de longévité sont prononcés, ainsi que le consentement mutuel des époux. Une parabole du bouddha est lue afin de les guider dans leur vie future : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir, éviter alcools et drogues et ne pas commettre d’adultère. Le bouddha conseille, il ne punit pas. Les mariés doivent aussi se prosterner trois fois devant Bouddha, puis devant l'une et l'autre famille. Tout est basé sur le respect, des aïeux notamment.

 

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Vient le moment où les fiancés doivent échanger les alliances. Symboliquement, ils se donnent des fleurs et s’offrent des cadeaux. Les alliances, de par leur matériau très solide, symbolisent la patience dont il faut s'armer pour vivre à deux. À méditer...

Autre tradition, un jeu cérémonial de la fertilité. La nuit précédant le mariage, les mariés doivent au clair de lune se peigner les cheveux quatre fois. La première fois symbolise l’union du couple, la seconde apporte fidélité et harmonie, la troisième fois amène fécondité et descendance et la quatrième fois apporte richesse dans le foyer.

Le mariage bouddhiste est avant tout une union philosophique. Rien n’est interdit, le principal est d’être uni et en paix les uns avec les autres.

Voilà tout pour ce courrier des auditeurs. Pour toutes suggestions, écrivez-nous à vovhanoi.france@gmail.com ou à 58 rue Quan Su, Hanoï, Vietnam.

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