(VOVworld) - Bonjour à toutes et à tous ! Bernard Watelet de Clermont-Ferrand a noté qu’à la fin de la saison radiophonique d’été, l’audibilité commençait à se dégrader.  La pire écoute a été signalée le 12 octobre sur la fréquence 9730khz, à 21h20. Merci M. Watelet de votre remarque. Comme vous le savez, nous sommes passés à l’heure d’hiver, à 19h30 sur la fréquence 5955khz. Nous espérons que la qualité sera nettement meilleure.

Nous avons aussi reçu les rapports d’écoute de nos amis Français Jean Barbat, Hervé Duval et Didier Vasseur. Nous sommes très heureux de votre retour parmi nous après cette longue absence.

Michel Beine, notre ami belge nous propose d’aborder : les modes alimentaires des Vietnamiens en 2015.

Les habitudes alimentaires des Vietnamiens sont marquées par de nouvelles tendances liées à un mode de vie de plus en plus urbain. Le mélange des cultures, l’influence du marketing sont autant de facteurs qui ont modifié notre consommation alimentaire.

Le développement de la restauration rapide, des plats à emporter et des plats cuisinés est une réponse à l’accélération du rythme professionnel et à la diminution du temps consacré aux repas et à leur préparation. Certains aliments, notamment les légumes ont disparu  ou se font de plus en plus rares.

De nouveaux plats d’origine étrangère ont pris place dans l’alimentation vietnamienne : burgers, frites, pizza, sushis, boissons gazeuses... De nouveaux modes de conservation, surgélation ou emballage sous vide, se sont en partie substitués aux conserves ou aux salaisons.

Les jeunes consommateurs privilégient le côté pratique des aliments proposés, comme les nouilles instantanées ou les plats cuisinés, les soupes en briques et les surgelés. Les jeunes mangent aussi moins souvent à domicile que leurs aînés.

À l’inverse, les plus de 50 ans sont soucieux de leur santé et préfèrent les produits bruts aux produits tout préparés. Ils prennent le temps de faire leurs courses et la cuisine et sont prêts à dépenser plus pour manger des produits de meilleure qualité, surtout les fruits et les légumes.

Certains font de plus en plus attention à leur alimentation et aux valeurs nutritionnelles susceptibles de prolonger la vie. L’une des méthodes les plus appliquées au Vietnam est « la macrobiotique », initiée par un Japonais qui s’appelle Ohsawa.

D’après sa théorie, les aliments sont classés selon leur texture, leur couleur, leur richesse nutritive, leur saison… du côté Yin ou du côté Yang. Le concept est simple : ne pas consommer en trop grande quantité des aliments très yin (sucre raffiné, fruits tropicaux, boissons, laitages, etc.) ou très yang (viandes, volailles, blé, riz, sel raffiné, café, etc.). Privilégier une cuisson brève et à feu doux  pour préserver les qualités nutritives des aliments qu’il faudra mastiquer plus longtemps. Les adeptes vietnamiens ont créé une adaptation facile, avec du riz non moulu cuit à la vapeur avec du  sésame noir salé, à comsommer 2 ou 3 fois par semaine.