Direction aujourd’hui le Perche, à 200km de Paris. Nous voudrions vous faire connaissance avec des membres sympathiques du « Radio Club du Perche »,  dont le siège se trouve au fin fond de la France.

Des membres du Radio Club du Perche

Les amis du club ont célébré en juin dernier son 30^ème anniversaire. Malgré un effectif modeste, 35 personnes seulement, qui vivent un peu partout dans l’Hexagone, ce « Radio Club du Perche » constitue la grande fierté pour tous ses membres. La distance ne décourage pas non plus ces amis qui partagent une même passion pour la radio.

Réné Pigeard et sa femme Louisette, Gérard Clement Maire et Gilles Gautier

(de gauche à droite)

La plupart d’entre eux sont du 3^ème âge. Ils sont venus de tous les coins de l’Hexagone au siège du club implanté dans le Perche le jour marquant son 30^ème anniversaire. A noter que la cérémonie coïncidait avec l’anniversaire de René Durand, ancien président du club. Cet octogénaire a offert sa propre maison pour en faire le siège du « Radio Club du Perche ».

Guy Le Louet, l'actuel président du club

Ces amateurs de la radio ont même créé leur propre magazine intitulé « Antennes du Perche » qui offre un répertoire des horaires de diffusion et les fréquences de dizaines de stations radiophoniques dans le monde entier. Et notre Radio la Voix du Vietnam occupe une place dominante dans ce magazine.

"Antennes du Perche" - la fierté des amis du club

Situé sur une colline, le siège du club se cache au milieu des champs immenses. C’est par là que nos amis exposent leur « héritage inestimable ». Ce sont des archives, des souvenirs, cadeaux envoyés par de nombreuses radios du monde. Et ils consacrent le lieu le plus honorifique dans la maison pour exposer des certificats attribués par la Radio la Voix du Vietnam aux auditeurs fidèles, ainsi que des dossiers relatifs à notre radio.

L'héritage des amis

Ces amis aiment aussi collecter d’anciens récepteurs. Ils en possèdent 5 datant des années 1930 ! Et plus étonnant, c’est grâce à ces anciens récepteurs qu’ils captent chaque jour nos émissions en français. Ils doivent beaucoup à Philippe Marsan, un « technicien très doué », puisque c’est grâce à lui que ces vieilles radios peuvent toujours fonctionner.

Le jour de la cérémonie

Pour ces amateurs, les ondes radiophoniques sont quelque chose d’éternel ! Cette confiance constitue en effet une source d’encouragement très importante. O combien heureux de savoir que depuis un pays lointain, il y a des amis fidèles qui attendent toujours nos nouvelles !