(VOVworld) - Cette semaine, Fenêtre des jeunes se met à la musique de chambre, avec « Độc cầm », un quatuor vietnamien prometteur. Il s’agit de quatre jeunes filles : Thu Cúc, violoncelliste et cheffe du groupe, Lam Linh, flûtiste, Lương Diệu et Hồng Ngọc, altistes. Sans plus attendre, faisons connaissance avec ces quatre demoiselles talentueuses qui ont bien voulu accorder une interview à Duc Quy.
De gauche à droite: Hồng Ngọc, Lương Diệu, Thu Cúc, Lam Linh.
Photo: facebook Cuc Thu Thu Nguyen |
« Độc cầm » vient de souffler sa première bougie le 09 septembre. Félicitation ! Mais « Độc cầm », de quoi s’agit-il au juste ?
Thu Cúc: « Độc cầm » qui est l'acronyme de « độc » et de « cầm ». Si « độc » signifie « original » ou « unique » alors « cầm » est l’instrument à cordes. En fait, nous voulions créer un groupe de musique de chambre qui ne soit pas comme les autres. Nous avons trois instruments à cordes et une flûte, ce qui donne des sons argentins.
Capture d'écran du clip « Cho em mơ » (Laissez-moi rêver) |
Pourriez-vous nous présenter votre premier ouvrage - le clip « Cho em mơ » (Laissez-moi rêver) ?
Thu Cuc : Oui, il a été fait en écho à la Journée mondiale de lutte contre le sida. Nous voulions raconter par la musique l’histoire d’une petite fille née dans une famille touchée par le virus du sida. Grâce à des soins médicaux dispensés quand sa mère était enceinte, elle n’a pas contracté le virus. Mais quand son père est mort, elle et sa mère ont dû quitter leur maison à cause de la discrimination dont elles ont été victimes de la part des autres, voire de leurs proches. Mais grâce à sa grande passion pour la musique, elle a pu surmonter tous les défis, même les discriminations, pour devenir une grande artiste. Pour le tournage et la production du clip, nous avons reçu des aides de membres de l’Union de la Jeunesse communiste Ho Chi Minh, d’étudiants de l’ensemble du pays, du Centre national de volontariat... Et puis surtout, nous avons pu compter sur la participation de Bảo Hân, le personnage principal. Ce que nous voulions, c’est appeler tout le monde à lutter contre le sida et à aider les malades à intégrer dans la société.
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Vous avez pris des instruments électriques pour votre prestation lors de la demi-finale du concours Vietnam’s Got Talent. Pourquoi cette décision ?
Thu Cuc : Actuellement, un certain nombre de groupes de musique de chambre préfèrent s’adapter à la musique électronique, afin de créer leur propre style. Et nous ne faisons pas exception à cette tendance. Mais nous ne sommes pas passifs derrière nos instruments, comme certains de nos collègues de l’académie. Nous cherchons à nous déplacer ensembles sur la scène pour donner quelque chose de tout à fait nouveau. En fait, c’est l’artiste Lindsey Stirling - « la violoniste hip hop » - qui nous a donné cette idée. C’est difficile mais c’est exactement ce que nos fans nous demandent.
Avez-vous rencontré d’autres difficultés ?
Lương Diệu : Oui, pas mal. Chaque membre a son travail. L’emploi du temps est très serré. Thu Cuc est aussi rédactrice à la Radio nationale tandis que les deux plus jeunes membres du groupe sont encore étudiantes. Donc, nous ne pouvons pas nous retrouver en journée pour répéter. Nous sommes obligées de travailler la nuit !
Thu Cúc : Heureusement, nous avons des fans, comme les étudiants de l’Université Northingham de Hanoi. Après chaque concert, nous recevons beaucoup de messages. C’est ce qui nous donne du bonheur et de l’énergie !