Et si c’était ça, la recette du bonheur ?

(VOVworld) - Quatre étudiants sur dix déclarent exercer une activité associative. Ils sont ainsi des milliers à participer à des activités caritatives ou à des mouvements de bénévolat. Comment ces formes d’engagement, très diverses, sont-elles perçues par la société?

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Comme chaque mardi après les cours, à 16h30, Quynh Anh, 19 ans, étudiante en deuxième année de lettres modernes à l'université de Hanoi, remonte à pied le large boulevard qui mène vers le périphérique. Sous un pilier de béton de la gare routière de My Dinh, un groupe de vingt personnes, essentiellement des jeunes, patiente dans le calme. Quynh Anh et trois de ses camarades de fac, encadrés par un bénévole de l'association « Sinh Vien Tinh Nguyen », s’apprêtent à commencer une distribution de cadeaux.  

« C'est la deuxième année que je participe en tant qu'étudiante bénévole. L'année dernière, j’étais nouvelle et j’avais été épaulée par « grand frère » Hung et « grande sœur » Hoa, qui sont toujours là pour nous guider. Cette année, je me sens bien préparée, et c'est à mon tour d'aider les nouveaux. On a déjà fait les démarches auprès des sponsors et des autorités. Un autre groupe a commencé à localiser les familles démunies et les enfants dans le besoin. Une fois qu'on aura l'accord des autorités, la distribution de cadeaux pourra commencer.», indique Quynh Anh.   

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Selon une enquête récente, réalisée pour le mensuel H2, 40% des étudiants déclarent exercer une activité associative. Pour le Tet Binh Than 2016, 47.000 est le nombre exact d’étudiants bénévoles engagés. Confectionner des « banh chung » à l'occasion du Tet, préparer un repas pour les mères vietnamiennes héroïques, aider les personnes dans le besoin à trouver un logement, offrir des cadeaux, nettoyer les rues de la ville... et plus encore. Telles sont leurs missions. Ils sont faciles à reconnaître, avec leur chemise bleue et leur chapeau de brousse. Cela dit, chaque association a son propre symbole et son propre slogan. Nguyen Quang Sang, un étudiant de l’Ecole du Commerce de Hanoi : « Je suis le chef du groupe Linh Dong. Notre groupe a pour mission de nettoyer la rue   Hoang Quoc Viet en deux jours. En une seule journée, on a déjà abattu les sept dixièmes du travail ! Notre mission consiste surtout à enlever les panneaux publicitaires qui sont collés sur les murs, à ramasser les ordures et à repeindre les ouvrages publics. Ce matin, on est allé offrir des cadeaux à quatre familles bénéficiant d’aides sociales. On va essayer de finir notre travail aujourd'hui et d'aller organiser les événements pour les enfants pauvres dès demain.»      

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Les enfants pauvres... Vu Quang Hieu, un élève de l'école primaire Tien Phong A : « Je suis venu ici avec mes camarades de classe pour jouer à des jeux traditionnels. Grâce à cet événement, j'ai obtenu beaucoup de tickets que je peux échanger contre des cadeaux et des bonbons. Ce sont des choses que j'ai rarement, au quotidien.»

Pour Tran Thi Thu, grand-mère de cinq enfants dans cette école, son seul souhait est de voir ces enfants sourire: « Je suis heureuse, très heureuse de voir le sourire des enfants. Des activités comme celles-là sont rarement organisés dans notre localité et dans cette école. Si possible, je souhaite que les jeunes volontaires puissent organiser des événements de ce type trois ou quatre fois par an pour que ces enfants-là puissent vivre plus heureux.» dit-elle. 

Un sourire sur les lèvres, toujours aussi radieux. Sous le froid hivernal, les jeunes volontaires continuent à aider les gens qui sont dans le besoin. Et si c’était ça, la recette du bonheur ?  

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