Rori, la nouvelle pépite belge à découvrir

(VOVWORLD) - Après Stromae, Angèle ou encore Pierre de Maere, une nouvelle pépite belge est en train de se faire un nom: RORI, comme la planète dans Star Wars. Camille Gemoets, de son vrai nom, a entamé en décembre 2023 une première tournée au Vietnam, à Huê et à Hanoi plus précisément, sous les auspices de la Délégation de la Wallonie-Bruxelles au Vietnam. À cette occasion, la pop star belge de 25 ans a présenté au public vietnamien son premier EP en français, Ma saison en enfer. Au micro de Thùy Linh, Rori nous donne des précisions sur ce premier EP au titre rimbaldien, mais aussi sur ses choix de carrière... 

Rori, la nouvelle pépite belge à découvrir - ảnh 1La jeune chanteuse Rori. Photo: Warner

Mais avant même d’entrer dans le vif du sujet, sans doute convient-il de préciser, ne serait-ce que pour les néophytes, ce qu’est un EP… Eh bien, pour faire simple, un EP (acronyme issu de l’anglais Extended Play) désigne une sortie qui comporte davantage de pistes qu'un single, mais moins qu'un album. Et maintenant que nous voilà tous éclairés sur ce point, laissons la parole à Rori…

Rori: Du coup, c’est mon premier EP en français, et il compte quatre titres : Docteur, Ma place, Soleil et Encore. Le titre se réfère au recueil de poèmes de Rimbaud qui s’appelle Une saison en enfer. Mais là, c’est plutôt une lettre dans laquelle l’auteur explique qu’il a vu beaucoup de choses et ce qu’il en retire comme expérience. Je trouvais que Ma saison en enfer, ça se prêtait bien. Voilà, la vie compte des hauts et des bas et on devrait tous les surmonter et continuer à vivre.

À travers cet EP, je parle de ma vie, de ce que j’ai ressenti dans mon parcours jusqu’à maintenant. C’est un peu le début de mon histoire racontée en chanson.

VOVworld: À ma connaissance, vous avez aussi fait la pochette de l'album? 

Rori: Effectivement, je fais tout ce qui est visuel pour ce projet, que ce soit la réalisation des pochettes ou du clip musical. Voilà, on peut dire que j’aime bien m’occuper un peu de tout et avoir main mise sur tout ce qui concerne mon projet.

Rori, la nouvelle pépite belge à découvrir - ảnh 2Rori porte l'ao dai sur scène à Hanoi. Photo: Thùy Linh

VOVworld: Alors qu'est-ce que la musique pour vous?

La musique, c’est tout pour moi. C’est ce qui me permet de m’exprimer et d’évacuer les pensées, négatives ou positives. Je ne savais pas faire grande chose d’autre, pour être honnête, donc je me suis dit pourquoi pas faire la musique plus sérieusement et m’y mettre à 1000%... En fait, je parle de tout dans mes chansons, je suis très ouverte...  

VOVworld: Rencontrez-vous des difficultés pour concilier les temps de vie privée, de vie académique et de vie professionnelle? 

Rori: Je n’ai pas vraiment eu de problèmes pour concilier les deux. Tout s’est bien passé à chaque fois. Je n’ai jamais besoin de choisir entre l’un ou l’autre, en tout cas pour l’instant. Heureusement, tout va bien pour le moment.

VOVworld: Avez-vous auparavant fait une tournée en Asie et au Vietnam en particulier?

Rori: Non, c’est la première fois. Et je suis donc très honorée d’être ici et je suis contente de voir que les Vietnamiens sont aussi ouverts et curieux de venir me découvrir. Je suis vraiment reconnaissante à ces gens qui prennent le temps d’écouter ce que je fais et qui apprécient mon travail. Ça me donne de la force pour continuer à trouver de nouvelles musiques, à composer et à me donner à 100% sur scène et en studio. J’espère bien sûr revenir dans l’avenir.

Rori, la nouvelle pépite belge à découvrir - ảnh 3Rori en concert en Belgique. Photo: WB

VOVworld: Le Vietnam pourrait-il devenir une nouvelle destination de prédilection pour les artistes internationaux et les artistes francophones en particulier?

Rori: Oui complètement, parce que je vois que les Vietnamiens ont envie de découvrir des musiques et qu’ils sont prêts à venir tout simplement à des concerts. Alors je pense que le Vietnam devrait, et j’espère que le Vietnam va, devenir une destination où les artistes internationaux et les artistes francophones peuvent venir pour réaliser leur projet.

VOVworld : Une source d’inspiration aussi?

Rori: Tout ce que l’on voit, tout ce que l’on écoute… On peut prendre l’inspiration tous les jours de partout. Personnellement, après mon voyage au Vietnam, c’est sûr que je vais revenir avec plein d’images, d’inspiration... Alors pourquoi pas faire des chansons avec ou des visuels. Il y a toujours moyen de trouver ou de mettre des influences un peu partout.

VOVworld: Il y a un album en vue?

Rori: Bien sûr, il y a des nouvelles chansons qui sont déjà faites, écrites, composées, voire jouées déjà sur scène, qui sortiront bientôt.

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