Đặng Cát, médecin militaire retraité pour la cause humanitaire

(VOV)- Aujourd’hui la vie a beau être trépidante, certains prennent le temps qu’il faut pour aider ceux qui en ont vraiment besoin et parfois même gratuitement. À Hanoi par exemple, l’ancien médecin militaire Đặng Cát, habitant l’arrondissement Tây Hô jouit d’une belle réputation.


Đặng Cát, médecin militaire retraité pour la cause humanitaire - ảnh 1

Dans une petite maison située dans la rue Lac Long Quân, arrondissement Tây Hô à Hanoi, habite Đặng Cát. Chaque jour il reçoit des dizaines de patients. Avant cela, il a servi l’armée pendant une bonne trentaine d’années, témoignant ainsi des 2 résistances nationales. Dans sa carrière de soldat aussi, il a été formé en médecine, présent sur tous les fronts du Nord au Sud pour consulter et soigner les soldats, les villageois vietnamiens, laotiens et cambodgiens. De cette période, il garde une douce nostalgie ; ses succès de médecin lui ont donné beaucoup de confiance.

"Mon meilleur souvenir remonte à 1965. Mon compagnon d’armes Đinh Xuân Bi avait une rupture de tendon au talon et ne pouvait pas marcher, raconte Đặng Cát. En pleine forêt, j’ai réussi à recoudre le tendon, lui permettant de poursuivre les combats au Nord Ouest. Ce succès a nourri ma passion pour la science."

Đặng Cát, a toujours su utiliser et associer médecines orientale et occidentale. Ce médecin militaire retraité propose des traitements élaborés qui vont jusqu’à guérir la dysenterie, l’hépatite, le ver solitaire, certaines tumeurs ou encore les maux de l’âme. Cat a mené 2 projets de médecine orientale pour traiter le ténia grâce à l’infusion de racines de grenadier et de noix d’arec et sur la fatigue du dos. Ses proches lui font confiance. Đỗ Văn Long, un voisin, un ancien compagnon d’armes et un patient traité par Đặng Cát, nous raconte :

"En 1999, j’ai eu une tumeur à la tempe gauche. Docteur Cát m’a soigné pendant longtemps jusqu’à sa disparition totale. J’ai reçu environ 200 piqûres antibiotiques. En 2002, j’ai eu un nouveau problème au menton et il m’a de nouveau soigné. J’admire son talent et je lui suis reconnaissant."


Đặng Cát, médecin militaire retraité pour la cause humanitaire - ảnh 2




En 1989, Cat a pris sa retraite. Depuis, c’est à vélo qu’il rend visite à ses malades. Et pour cela, il ne demande rien. Ancien chef du service médical de la police de la province montagneuse de Son La au Nord, puis chef du service médical à l’école des officiers de la garde-frontière, il a toujours été apprécié. Pour ce médecin vétéran, il vaut mieux prévenir que guérir:

"Notre santé est d’or. Nous devons écouter notre corps pour mieux prévenir les maladies et nous devons avoir confiance en nous. Dans la vie, il ne faut pas fumer, boire l’alcool. Il faut manger des fruits et des légumes sains et respecter la science. Pour soigner mes malades, j’utilise des méthodes simples et efficaces. Je suis présent là où l’on a besoin de moi."

Aujourd’hui septuagénaire, Cat visite toujours ses patients, donne des consultations et des soins gratuits. Il reçoit aussi par la poste les feuilles d’observation médicales et guide les malades à distance. Et tant qu’on a confiance en lui, il continuera de soigner.

Commentaires

BRUNET EMILIE

BonjourVotre article est très intéressant.Je souhaite venir au vietnam bientôt.Comment est-il possible de rentrer en contact avec Monsieur... Plus

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