Bertin Technologies et sa solution de traitement des déchets hospitaliers au Vietnam


(VOVworld) –  Bertin Technologies est une société française spécialisée dans la conception et dans la fabrication de solutions industrielles à fortes valeurs ajoutées technologiques. Sa solution de traitement des déchets hospitaliers a été saluée par plusieurs hôpitaux vietnamiens. Aurélien BATAILLE, responsable des ventes exports de cete société, nous parle de cette solution:

Je suis venu au Vietnam pour présenter une activité de la société pour le traitement des déchets hospitaliers à risque infectieux. Donc, c’est une solution alternative à l’incinération qui va permettre à l’hôpital de réduire ses coûts considérablement de gestion des déchets hospitaliers mais également de pouvoir bénéficier d’une solution qui respecte l’environnement. C’est une solution qui va broyer et stériliser les déchets par technologie micro-ondes. Les déchets en sortie seront des déchets qui pourront être assimilés à des ordures ménagères ou des déchets municipaux, sûrs, inertes pour la population, et avec un coût de gestion bien moins important en aval pour l’hôpital.

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Aurélien BATAILLE (à gauche). Photo: VOV/Duc Quy

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Depuis quand travaillez vous au Vietnam ?

Nous travaillons au Vietnam depuis maintenant un peu plus d’un an. Nous avons des références dans le Nord et le Sud du Vietnam. Et à travers le partenariat que nous avons avec la société Thanh Phong qui effectue le marketing et la maintenance de nos hôpitaux, nous serions ravis de pouvoir organiser une visite d’un site et de pouvoir échanger avec les responsables des hôpitaux utilisant notre machine.

Votre machine est mise en place dans quels hôpitaux vietnamiens ?

Aujourd’hui, nous sommes présents dans deux hôpitaux, donc l’hôpital général de Long An depuis janvier 2014. Donc, c’est un hôpital de plus de 1.000 lits qui génère aux alentours de 300 à 400 kg de déchets par jour. Et nous sommes présents depuis l’été 2014 dans le Nord, dans la province de Thai Nguyen, dans l’hôpital général provincial où une machine qui est installée depuis maintenant 6-7 mois. Notre technologie a également été retenue pour le futur hôpital de Cân Tho. Notre technologie a été reconnue comme efficace, comme compétitive. Notre service après-vente a également été reconnu comme de première ordre par les utilisateurs de notre machine et aujourd’hui, le Vietnam est une priorité pour le groupe Bertin et pour son développement dans le traitement des déchets. Nous allons mettre en place également des équipes techniques plus importantes au Vietnam pour s’assurer du bon fonctionnement de nos machines qui est pour nous essentiel car l’objectif de l’hôpital, c’est de prendre soin des patients, ce n’est pas de prendre soin des machines. C’est pour cela que pour nous, un service technique et un service après-vente de première ordre est ce qui est le plus important dans notre stratégie.

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La SW 440. Photo: Sterilwave.fr


Pourriez-vous nous présenter plus en détail vos principales machines ?

Aujourd’hui, notre gamme est amenée à évoluer vers des machines de plus petits modèles en 2016 mais nous proposons actuellement deux types de machines. La première qui s’appelle SW 440. 440 parce que c’est le volume de la chambre de la cuve en litres. Donc, ce sont des cyles de de 30 à 45 minutes. La SW 440 traite entre 50 et 75 kgs par heure. Et nous avons une machine plus petite SW 250 qui traite de 30 à 45 kgs par heure.

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La SW 250. Photo: Sterilwave.fr


Vos machines avaient-elles déjà fonctionné dans un  pays tropical ?

Bien sûr, on avait des adaptations à faire pour le Vietnam, qui était la première machine dans un pays tropical que nous avons installée. Nous avions installé également avant le Vietnam des machines dans les Caraïbes, sur l’île de Saint-Martin mais faire face à un climat et à un taux d’humidité importants comme il y a au Vietnam a été un défi pour les ingénieurs, notamment pour toute la partie moteur et la partie transmission mécanique. Nous sommes assez fiers d’avoir pu relever ce défi. Maintenant, nous avons une machine qui, depuis plus d’un an et demi, est en fonctionnement. Nous nous développons par ce biais et grâce à cette référence au Vietnam, nous sommes développés aux Philippines, en Malaisie et en Indonésie où des délégations de ces pays sont venues sur les sites de Long An pour visiter un centre de traitement innovant qu’ils veulent mettre également en place dans leurs pays. Donc, nous avons des délégations malaisiennes qui sont venues il y a quelques mois sur l’hôpital de Long An pour pouvoir être témoins de ces innovations qui sont présentes au Vietnam et qui vont arriver très prochainement en Malaisie.

Quels sont les  projets de votre société ?

Il y a le projet de Can Tho, à la fin d’année au Vietnam. Nous comptons également continuer notre croissance via le programme de la Banque mondiale. Il y a un programme de la Banque mondiale important au Vietnam pour le traitement des déchets solides et des déchets liquides dans le secteur hospitalier. Nous savons que notre solution a été un projet jugé abouti par la Banque mondiale et nous espérons continuer ainsi notre développement commercial. Mais au-delà de l’aspect commercial, il y a une chose importante : nous sommes là pour essayer de comprendre les difficultés des marchés sur lesquels nous intervenons,  les difficultés du marché vietnamien. La gestion des déchets,  la ségrégation des déchets, d’un pays à l’autre est différente. Nous ne sommes pas là pour proposer et donner simplement les avantages d’une machine, nous sommes là également pour comprendre les difficultés, les spécificités du marché vietnamien. Ici, les déchets hospitaliers sont différents de ceux qu’on peut trouver en Europe donc il a fallu qu’on s’adapte par rapport à notre machine. On essaie également de comprendre les problèmes de logistique, de flux. Nous intervenons également dans de la formation pour les infirmières, pour une bonne ségrégation des déchets dans les bonnes poubelles. Donc, ça va au-delà de la machine, mais vraiment la gestion du flux des déchets dans l’hôpital mais je pense que notre rôle, au-delà de vendre une machine, c’est d’esssayer de comprendre les difficultés et les paramètres d’un hôpital et d’un marché et de pouvoir, avec notre expérience, et avec nos partenaires, répondre à leurs besoins.

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