(VOVWORLD) - Sans doute aurez-vous remarqué que les voix chaleureuses de Christine et de Didier, nos deux dévoués correcteurs, ne sont plus les seules à donner un parfum d’authenticité à nos émissions en français. D’autres voix, féminines, sont venues se joindre à elles en apportant une touche de jeunesse. Ces voix, ce sont celles de deux jeunes Françaises qui depuis deux mois, participent activement à la rédaction des reportages.
Cathy Monarque (à gauche) et Maud-Alexia Faivre en studio de VOV5. Photo: Duc Quy/VOV5
|
Cathy Monarque, qui est une jeune montpelliéraine - 21 printemps cette année! -, est arrivée dans notre service au plus fort de l’été. Étudiante à l’université Paul Valéry de Montpellier, elle avait été aiguillée une première fois sur le Vietnam au moment de la deuxieme rencontre historique entre le président des États-Unis Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un: l’occasion pour elle de réaliser une interview remarquée de l’un de ses professeurs d’histoire contemporaine et de décrocher dans la foulée son billet pour notre beau pays!... Comme quoi, ce sommet de Hanoï aura tout de même abouti à quelque chose de positif et d’exceptionnel, d’autant plus exceptionnel pour Cathy que c’est la première fois qu’elle se retrouve à l’étranger.
Cathy (2e à partir de la gauche) lors du gala de l’Université d’été des étudiants francophones ULIS 2019. Photo: Duc Quy/VOV5
|
«Ça fait trois mois que je suis ici», nous raconte-t-elle. «J’ai pu faire d’abord des reportages écrits, essentiellement avec prise de photographie, puis de la rédaction d’articles pour le site web de VOV5. En parallèle, j’ai fait des enregistrements pour la radio. J’ai prêté ma voix pour faire les doublages. Après, ça fait un mois et demi que je fais aussi mes propres reportages pour la radio».
Cathy est aussi très contente d’avoir pu s’intégrer à notre environnement de travail.
«L’équipe m’a très bien accueillie», poursuit-elle. «Elle m’a beaucoup aidée, aussi bien les journalistes que la cheffe du service qui est assez exigeante mais qui m’a donné beaucoup de son temps. Elle m’a permis de vraiment m’améliorer. C’est très agréable de travailler ici. Il y a aussi une vraie entraide entre tout le monde. C’est un très bon environnement de travail. Ce n’est pas du tout stressant par rapport à d’autres endroits où j’ai travaillé en France. Là-bas, les gens s’énervent parfois. Ici, c’est plutôt calme».
Malgré la barrière linguistique, Cathy a vécu un vrai coup de foudre pour le Vietnam en général et pour sa radio nationale en particulier.
«La seule difficulté que j’ai rencontrée ici, c’est que je ne parle pas du tout vietnamien. Ça a été une grande source de frustration. Pour faire des reportages, c’est un peu compliqué au début. Mais justement pour changer ça, à la rentrée, à partir du mois de septembre, en plus de mes études de Master, je vais apprendre le vietnamien. Du coup, peut être, pour la prochaine fois, quand je vais revenir ici pour faire un autre stage, ça me permettra de pouvoir faire des reportages et de poser des questions en vietnamien», ajoute-t-elle.
Maud-Alexia interviewe Nguyên Hai Nam, président d’Association du Business des Vietnamiens de France (ABVietFrance). Photo: Duc Quy/VOV5
|
De son côté, la jeune parisienne Maud-Alexia Faivre est étudiante en deuxième année de Journalisme et chaque année, elle doit effectuer un stage de fin d’année pour valider ses compétences. Désireuse de découvrir le journalisme en dehors de la France, elle a décidé de faire un stage à la Voix du Vietnam pour tout l’été.
«Grâce à un projet humanitaire qui s’appelle ‘Projects Abroad’, j’ai vu qu’il avait un partenariat avec la Voix du Vietnam et je me suis dit que c’était une super opportunité», nous explique-t-elle. «Franchement, je suis super à l’aise ici. C’est la première fois que je me trouve dans une rédaction. Tout le monde m’a mis à l’aise. Mes collègues sont extrêmement accessibles.... J’ai l’occasion de mettre en pratique tout ce que j’ai appris à l’école depuis deux ans. Donc, c’est génial, tout se passe super bien».
Comme son école possède des studios, Maud-Alexia était déjà rompue aux joies de séances d’enregistrement. Mais outre le travail au studio, elle a profité de son temps libre pour rédiger des articles et reportages sur les activités culturelles du Vietnam.
«Ce qui est génial, c’est que j’ai carte blanche sur les sujets», nous confie-t-elle. «Là, récemment, j’ai travaillé sur une exposition qui a eu lieu dans la Maison centrale de Hoa Lo, sur le thème de la guerre du Vietnam et le désir de paix qu’il y avait à l’époque. Ça m’a beaucoup plu. J’ai tout de suite cherché à contacter quelqu’un de l’administration et puis, on a pris rendez-vous et on a fait l’interview. En outre, je suis en train de travailler sur un film, que je suis allée voir au cinéma. C’est un film vietnamien qui m’a énormément touché. J’ai pris contact avec le scénariste et j’ai fait un reportage dont je suis assez fière, je dois dire.»
Tout a une fin, malheureusement… Maud-Alexia a encore quelques semaines devant elle, mais Cathy, elle, doit s’en retourner à ses chères études, dès la semaine prochaine, non sans emporter avec elle un peu de ce «mal jaune», qui est le péché mignon des amoureux du Vietnam… «Quand on entend la voix de quelqu’un qui raconte une histoire sur un pays comme le Vietnam, ça donne juste envie d’écouter, d’imaginer et de voyager»... C’est ainsi à Maud-Alexia que revient le mot de la fin…