Questions gynécologiques : un problème majeur dans les pays en développement

Les cancers liés à des questions gynécologiques sont un problème majeur dans les pays en développement, notamment au Vietnam. En l’absence de diagnostic suffisamment précoce et de traitement approprié, la mortalité liée à ces pathologies reste très élevée. Récemment, une délégation des médecins français en collaboration avec l’hôpital de la faculté de médecine à Hai Phong a organisé un programme de consultation gratuite à Haiphong, à l’intention des femmes vietnamiennes, pour voir si elles n’avaient pas un cancer du col de l’ultérus. A cette occasion, Phuong Anh a rencontré Rémi Catabelle, un gynécologue français – membre de cette délégation. Rémi Catabelle a d’abord parlé des résultats de ce programme.

Dr.Catabelle: Les résultats de ce programme sont excellents dans la mesure où c’est la 4è année consécutives où en fait, nous venons. Et les résultats sont probants. On voit tous les jours et en plus les médecins, les gynécologues là bas sont extrêmement enthousiasmes et sont tout à fait content de travailler dans ce domaine et de travailler avec ces méthodes un petit peu nouvelles. A Hai phong, on voit bien que les gynécologues se sont emparés du problèmes et manisfestement il y a des consultations tous les matins maintenant. Rien que pour ça,  parce que ça comment savoir que c’est un examen tellement simple et devenir de routine que c’est maintenant, quelques choses qui devraient s’élargir à tous les vietnamiennes et qui en fait devraient permettre d’éradiquer le plus possible le cancer du col.

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Appareil génital féminin


Pourquoi les médecins francais ont-ils choisi de coopérer avec le VN dans le traitement du cancer du col de l’ultérus ?

Dr.Catabelle : Le cancer du col, c’est le premier cancer des femmes dans les pays en développement en général et notamment au Vietnam. C’est le premier cancer féminin au Vietnam. Hors, la particularité de ce cancer féminin est dû à un virus et ce virus « papillomavirus » est extrêmement répandu un peu partout à la particularité de donner avant qu’un cancer ne soit là, des signes sur le col de l’utérus des femmes, des signes asolument bien visibles avec des colorants, permmetent en fait  de voir si ce virus donnent une trace ou une marque sur ce col de l’utérus bien avant qu’un cancer ne soit là. Et c’est la raison pour laquelle, c’est extrêmement important d’examiner tous les femmes parce qu’on est capable de voir avant le cancer les signes précurseurs de ce cancer de façon tout simple en simple consultation. Il est extrêmement facile soit par un examen direct, par des yeux, par colorant,  ou vidéo colposcope. Quoi qu’il soit de capable de le voire et on est également capable d’arrêter l’évolution de cette maladie. Le traitement qu’on va proposer maintenant qui sont des traitement soit par le froid soit par une tout petite déstruction minimum d’un tout petit bout du col, permet en fait d’arrêter l’évolution et continuera jamais de cancer du col. Ça veut dire qu’il y a un examin des femmes, si  tous les cols de femmes sont examinés systématiquement par les gynécologues, par leur médecins, par les sages femmes, on est capable de voire des signes précurseurs de les arrêter en traitement et on les arrêtent en suite en simple consultation. Il faut donner l’appel d’une part d’examiner des femmes et pour nous de venir vous aider  parce que c’est un examen tellement simple.

Dans le monde, le cancer du col de l’utérus est au 2è rang des cancers après celui du sein chez les femmes, quelles sont les tranches d’âge les plus concernées ?


Dr.Catabelle : L’âge pour le cancer du col, c’est une infection qui commence avec là des premiers contacts avec le monde masculin pour les femmes. Ça veut dire que ce cancer peut arriver vers 25,30 ans. C’est un cancer très précoce si les premiers approches amoureuses entre les garçons et les filles se situent vers l’âge de 17 et 18 ans. Je sais que au VN c’est un petit peu plus tard, donc, ce cancer arriver vers 25, 35 ans. Avec un 2è pique qui arrive vers 50, 55 ans. Parce que entre le moment où le moment où le cancer serait là, on a 10 à 15 ans  d’évolutions. En fait, nous, si on examine toutes les femmes qui viennent, on est 10 à 15 ans avant qu’il y a un cancer.

Outre l’auscultation, y a t-il d’autres mesures pour prévenir ce cancer ?


Dr.Catabelle : On a une autre moyen de combatte que sont les vaccins : Gardasil et Cervarix, qui marchent au Vietnam, permettent de prévenir 70% à 75% des cancers du col de l’utérus.

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Dr. Catabelle (à gauche)

Quels sont vos conseils aux femmes pour prévenir et éradiquer le cancer du col de l’utérus ?


Dr.Catabelle : Le message que je veux dire aux femmes vietnamiennes : aller donc consulter les gynécologues ou les médecins qui sont parfaitement capable d’examiner vos cols et de faire quelques choses pour vous de façon tellement efficace que votre cancer va diminuer.

Et quel est le bon rythme de consultation, d’après vous ?


Dr.Catabelle : Les femmes doivent aller à l’hôpital pour voir les médecins, en ville, dans les cabinet privés, tous les 3 mois, tous les 6 mois, tous les ans. Entre le moment où le début le virus va être là, il y a 10 à 15 ans. Donc, il faut examiner des femmes régulièrement dans cette période. Le bon rythme est de voire tous les ans vos médecins.

Pourriez-vous citer quelques exemples de la sensibilisation de prévention contre le cancer de l’utérus dans les pays occidentaux ?


Dr.Catabelle : La France d’abord, on a des postes télévisés maintenant d’où vacciner, les deux vaccins qui existent. On a également des affiches partout. Donc c’est quelque chose qui est très généralisée, et on entend également à la radio. C’est très mise en place. Et d’autre exemple, c’est le Canada. Au Québec, dans les aéroports, « Etes-vous vacciner contre le papillomavirus. Ce virus est responsable peut-être un jour le cancer du col ». Hors, la vaccination qui va couvrir 75% ou 85% des femmes. Et il y a un autre aspect que la prévention par le fait de vacciner les garçons. L’homme est porteur du virus dans presque la moitié des cas. Dans certains pays européens comme l’Autriche maintenant, les garçons sont vaccinés à l’école.

Quelles sont les autres raisons pour lesquelles vous êtes lié avec le Vietnam ?


Dr.Catabelle : J’ai toujours souhaité abandonner des évolutions dans la médecine, de donner mon temps à des pays qui n’avaient pas de mêmes moyens et de même chance que nous en Europe. Et c’est une bonne façon de faire. Je les fais dans d’autre pays et le Vietnam en particulier parce que c’est un pays extrêmement attachant avec le quel nous avons une histoire ancienne. Et les vietnamien sont tellement agréables et très rapides dans toutes leur démarches de création et dans leur volonté d’avancé. Que c’est vraiment un plaisir de travailler avec eux et de travailler à leur côté.

Avez-vous des projets de coopération avec le VN dans un futur proche ?


Dr.Catabelle : Nous allons continuer à Hai Phong. Je reviens dans 6 mois et je vais à Da Lat. Il faut toujour continuer en avenir. Et les médecins Vietnamiens vont venir dans nos congrès. Ils viennent se former. Autre chose que la médecine, des liens amicaux qui sont extraordinaires. Alors, je reviens avec un même sujet : le cancer du col et peut-être, le cancer du sein aussi. Il est sûr qu’on va continuer à Hai Phong, Da Lat ou d’autres provinces./.

Phuong Anh

Commentaires

rennes

Je suis une ancienne patiente du Docteur Catabelle et je suis très fière d'avoir rencontré cet homme.

rennes

Je suis une ancienne patiente du Docteur Catabelle et je suis très fière d'avoir rencontré cet homme.

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