Technologies pour améliorer la gestion et la protection de l’environnement

(VOVworld) - Au Vietnam comme ailleurs, les recherches le confirment : la pollution de l'environnement atmosphérique affaiblit la santé de l'homme - notamment ses fonctions pulmonaires - et accélère son vieillissement. Que faire pour améliorer la gestion et la protection de l’environnement? Jacques MOUSSAFIR, le fondateur de la société Aria Technologie nous fait part de ses expériences en la matière.

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Ce que fait Aria, c'est de calculer la pollution de l'air des villes, des usines, des pays dans toutes les échelles. Et pourquoi est ce qu'on s'amuse à calculer la pollution de l'air? C'est d'habitude pour la comprendre et pour la réduire. C'est-à-dire que si on constate seulement qu'on a beaucoup de pollution, on ne fait pas grande chose. Si on essaie de comprendre d'où elle vient, quels sont des mécanismes, on peut réduire en priorité les émissions. Nos clients sont les gouvernements, les grandes villes, les grands industriels et nous travaillons soit pour les gouvernements soit pour un industriel privé. Tout dépend des circonstances.  Ce que nous proposons, ce sont des systèmes de prévision et de surveillance de la pollution atmosphérique qui sont semblables à des systèmes de surveillance de la météorologie. Suivre la pollution de l'air tous les jours, c'est un  peu comme suivre la température ou la pluie tous les jours. Il s'agit de  prévoir et de comprendre.

Pourquoi est-ce que le Vietnam intéresse votre société ?

Nous somme au Vietnam parce que nous sommes déjà venus plusieurs fois. Nous souhaitons très vivement de trouver des projets pour lesquels nous pourrions nous occuper de la pollution de certaines grandes villes au Vietnam, peut-être Hanoï, peut-être d'autres à vocation plus touristique comme Da Nang, peut-être d'autres villes du Sud. Nous sommes intéressés par cet aspect parce que nous avons fait ça dans beaucoup de pays du monde. Ma société exporte 70 % de sa production et également nous avons l'habitude de le faire en collaboration avec Météo France internationale qui est l'entreprise qui propage le savoir-faire de Météo France dans le monde. Nous travaillons avec Météo France par exemple dans un grand projet en Indonésie où nous travaillons sur la poussière occasionnée par les feux et par les polluants. Et plus pratiquement, plus directement, il existe tant de grands projets d'infrastructures au Vietnam en particulier la raffinerie Vi Son, les nombreuses centrales thermiques situés le long du territoire et il existe des choix énergétiques importants que le pays doit faire en terme de combustible. Faut-il faire des centrales au charbon? Faut-il faire des central au gaz? Faut-il aller dans le nucléaire et à quelle vitesse? Dans tous ces choix, la composante de la pollution de l'air est une composante qui est de plus en plus est prise en compte par les autorités et pour lesquelles nous pouvons apporter une prestation de conseils techniques et des systèmes de modélisation qui peut être réellement utille aux gens qui décident.

Vous pouvez nous détailler les aspects techniques de votre société?

Alors, nous nous appuyons sur des mesures. Nous avons des partenaires qui fournissent des systèmes de mesure que nous pouvons proposer et déployer. Ce sont des partenaires qui font des mesures de concentration dans l'air comme par exemple Environnements SA. Mais nous-mêmes en tant qu'Aria, nous ne somme pas un fournisseur de capteurs. Nous sommes dans la position de celui qui fait l'analyse des calculs et les conseils. Nous sommes à la fois partenaires des meilleurs fournisseurs. Mais en même temps nous ne somme pas uniquement des vendeurs d'instrumentation et donc que nous ne privilégions pas une solution mesure par rapport à l'autre. Nous essayons de mettre la meilleure configuration mesure pour le problème donné.

Que penseriez-vous du niveau de pollution du Vietnam?

Maintenant c'est toujours très difficile de faire ce genre de classement. ça dépend des polluants et on ne peut pas dire que quelqu'un est plus malade qu'un autre. On peut avoir plus de dioxyde de soufre dans une ville, plus de particules dans une autre. Je déteste les classements dans ce domaine là. Le seul classement qui compte c'est celui de l'intention des gouvernements d'aller dans le sens de l'amélioration. Pour prendre conscience des difficultés et se dire quon a beaucoup vu ces derniers temps les problèmes de pollution  terrible qu'affronte la Chine, il me semble que ça doit donner à réfléchir aux pays qui pourraient vouloir connaître un développement industriel du même type et qui ont des possibilités de le connaître qu'il faut prendre là-dessus des chemins peut-être plus prudents sur la partie pollution de l'air.

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