(VOVWORLD) - Notre rubrique de cette semaine est consacrée
à David Foenkinos, le Français à triple casquette mondialement connu. Écrivain
à succès, il a formé un duo avec son frère Stéphane afin de s’essayer à l’aventure
du 7e art. Leurs deux films «La Délicatesse», adapté de son roman éponyme, et «Jalouse», qui ont été
récemment projetés pour le public vietnamien, ont connu un franc succès.
Pour
David
Foenkinos, l’écriture et le cinéma occupent une place de choix dans sa vie. Et pour
cause, il est à la fois écrivain, scénariste et réalisateur.
David Foenkinos lors d'une rencontre avec le public hanoien. Photo: Duc Quy/VOV
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«Ce
sont des métiers différents, explique-t-il. Quand on écrit un roman, c’est un
travail très solitaire. Avec le cinéma, on travaille avec beaucoup de gens et
sur beaucoup de choses, comme des questions d’argent. Mais pour moi, c’est
assez proche. En fait, les trois choses sont assez similaires puisqu’on
raconte une histoire avec des images, avec des dialogues ou avec des mots. Je
travaille beaucoup dans les avions, dans les trains, dans les hôtels... Donc en
fait, je travaille beaucoup mais parce que j’utilise beaucoup de temps lors des
voyages».
En
2009, David
Foenkinos a publié «La Délicatesse», qui constitue le véritable
tournant de sa carrière de romancier. Mais ce livre n’était pas encore le
succès qu’il est devenu par la suite, lorsque la décision a été prise par son
frère de l’adapter «La Délicatesse» est vraiment devenu un best-seller avec un
million d’exemplaires vendus à travers le monde à la sortie du film. Au Vietnam,
le film a été beaucoup appréciée par les spectateurs mais c’est surtout le 2e
opus, intitulé «Jalouse», qui a captivé les cinéphiles.
«J’aime
bien ce film. Il est magnifique ! Je pense que beaucoup de gens peuvent se
retrouver, dans «Jalouse.», nous dit Hoài Thu, une spectatrice.
«C’est
la première fois que je vois un film à l’Institut français de Hanoi. Je trouve
que c’est vraiment intéressant d’avoir un film comme celui-ci parce que
beaucoup de femmes d’âge mûr peuvent s’y retrouver. vers l’âge de 40-50 ans, il
y a probablement des crises, pour les femmes. J’en ai aussi, même si les
miennes ne sont pas pareilles. L’actrice
principale joue très bien, en tout cas. La musique va aussi très bien… Et puis
il y a ce sentiment de rédemption, à la fin… Merci au réalisateur… C’est
vraiment très émouvant…», renchérit Phuong Nga, une autre spectatrice.
David
et Stéphane Foenkinos ont écrit et tourné «Jalouse», en partant du sentiment de
rivalité d’une mère à l’égard de sa fille, une ravissante jeune femme à qui
tout réussit.
«Le
premier élément de ce film est le scénario. C’est très long à écrire un film
comme ça. Ça a mis plus de deux ans pour essayer de raconter toute une histoire
et puis pour que ça soit intéressant, drôle et original», précise David.
Une scène du film "Jalouse". Photo: Internet
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Synopsis:
Nathalie Pêcheux, professeure de lettres divorcée, passe quasiment du jour au
lendemain de mère attentionnée à jalouse maladive. Si sa première cible est sa
ravissante fille de 18 ans, Mathilde, danseuse classique, son champ d’action
s’étend bientôt à ses amis, ses collègues, voire son voisinage… Entre comédie
grinçante et suspense psychologique, la bascule inattendue d’une femme.
«Oui
je parle des femmes, mais ce n’est pas que les femmes, indique David Foenkinos.
C’est un passage difficile : la cinquantaine, le vieillissement… C’est
d’autant plus difficile si on n’est pas bien dans sa vie, si on n’est pas heureux
dans son environnement professionnel et amoureux et que face à soi, on a
l’épanouissement des enfants. Ca peut
être quelque chose qui est assez difficile, c’est un sujet assez tabou qui est
assez excitant à traiter...»
Quand
les talents des deux frères Foenkinos est sublimé par celui de Karin Viard dans
le rôle de Nathalie Pêcheux, le succès est garanti. «Jalouse» est une
vraie réussite en France, non seulement
dans les salles obscures, mais aussi à la télévision.
Pareil
pour le Vietnam, qui a d’ailleurs beaucoup impressionné ce Français à triple casquette.
«Ah
j’aimerai bien le Vietnam parce que ça m’a plu beaucoup, vraiment. Est-ce que
je pourrai faire un film sur votre pays? Je ne sais pas, mais j’aimerais
beaucoup y revenir, c’est certain», nous confie David.
Eh bien oui, un
film sur le Vietnam, pourquoi pas?