(VOVworld) - Le « cheerleading », qui est une discipline sportive importée, rencontre à l’heure actuelle un franc succès auprès des étudiants de Hanoï. Cette discipline d’animation permet à tout le monde, quelle que soit sa morphologie, de trouver sa place au sein d’une équipe.

On est au beau milieu d’une séance de répétition de l’équipe de « cheerleading » de l’Université des sciences sociales et humaines de Hanoi. Ces étudiants se préparent pour animer un match de volley-ball, qui se tiendra dans deux semaines.

Dans deux semaines ? Mais est-ce que ce sera suffisant, au moins ? Thu Trang, chef de l’équipe :

« Non, c’est insuffisant, évidemment, pour des amateurs comme nous. C’est aussi un sport d’équipe, très riche en vertus physiques et morales : confiance, respect, goût du travail. »

Une séance de répétition des chearleaders

Imaginez la scène : une trentaines de filles portant des minijupes blanches à rayures vertes, avec des pompons à mains, maquillées, sourire fendu jusqu’aux oreilles, qui s’agitent, qui dansent, qui pirouettent... Tout cela pour le bonheur des spectateurs venus assister au match. Le club de « cheerleading » de l’Université des sciences sociales et humaines a été crée en 2002 avec au départ 7 filles. Il compte désormais 70 membres, répartis en 3 groupes, en fonction de l’âge. Thu Trang :

« La première chose à apprendre, c’est de claquer dans ses mains. Facile, hein ?  Oui, très facile, même, sauf que quand il faut claquer des mains en rythme et dans un ensemble parfait, c’est une toute autre histoire !... Notre groupe, ici, il fonctionne essentiellement en lien avec les activités sportives de l’Université. Mais on aimerait bien faire des choses plus professionnelles. En tout cas, il y a de plus en plus de monde, et ça, c’est super ! Il y en a seulement quelques unes qui ont déjà fait du cheerleading avant et qui donnnent les bases aux autres. »    

Le « cheerleading » est un sport en pleine expansion au Vietnam, et ce, depuis plusieurs années. Presques toutes les universités, voire les lycées ont leur propre équipe et participent régulièrement à des compétitions à tous échelons. En fait, le « cheerleading » est devenu au fil des ans, une coopération de gymnastique, de danse et d’acrobaties aériennes. Mais gare aux blessures ! Minh Anh, la plus jeune du groupe :   

« C’est un sport très exigeant qui demande de l’endurance, de la force, de l’habileté physique et de la souplesse. Alors, les blessures, c’est inévitable ! Mais même quand on est blessé, on essaie de poursuivre les répétitions ! Il faut absolument tenir le calendrier fixé ! »   

Toujours selon Minh Anh, le « cheerleading » répond à un besoin, d’où sa popularité croissante.     

« J’ai commencé il y a quatre ans. Ce que j’aime le plus dans ce sport, c’est le sentiment d’accomplissement qu’on éprouve. On est comme une grande famille. Moi je suis enfant unique dans ma famille, alors c’est comme si je retrouvais des soeurs tous les jours. »    

Actuellement, les groupes de « cheerleading » sont davantage considérés comme de troupes de danseuses semi-professionnelles que comme de simples groupes de supportrices. Au Vietnam, il y a de véritables compétitions inter-universitaires dont le but avoué est de promouvoir cette discipline sportive.