(VOVworld) - A Hoà Vang, qui est un district rattaché à la ville de Dà Nang, on aime faire les choses vite et bien. Et cela vaut pour la nouvelle ruralité : l’affaire a été rondement menée, ce qui a valu au district de recevoir un drapeau saluant sa capacité à relever promptement les défis. Il faut dire qu’à Hoà Vang, ces cinq dernières années sont passées à la vitesse de l’éclair et qu’aujourd’hui encore, on a peine à croire qu’autant de progrès puissent être accomplis en si peu de temps.
Photo: dangcongsan.vn
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Il est peu de dire que Hoà Vang a fait peau neuve. L’état des lieux est d’ailleurs sans équivoque. Fin 2015, le taux de foyers pauvres était à son niveau le plus bas jamais enregistré : 2,3%. Sur un autre plan, l’enseignement secondaire est désormais généralisé aux 11 communes que compte le district, les trois quarts des établissements étant aux normes nationales. Et enfin, aussi bien pour l’accomplissement des normes sanitaires et culturelles que pour le taux de couverture maladie, Hoà Vang ne fait pas dans le détail, avec des « 100% » à faire pâlir de jalousie les plus grands maniaques de l’exactitude et du travail bien fait.
Sécurité, maintien de l’ordre social, mais surtout protection de l’environnement : en ce moment, les communes du district sont en train de procéder à un grand toilettage, comme nous l’explique Trương Tấn Mạnh, qui est le vice-président du comité populaire de la commune de Hoà Liên.
« Face à l’urbanisation, il faut se prémunir de l’envahissement de la poussière. Un environnement sain : voilà ce qui compte ! Pour nous, en tout cas, c’est vraiment le critère numéro un. »
Même son de cloche du côté de Đặng Phú Hành, le vice-président du comité populaire du district de Hoà Vang, qui entend bien pérenniser les acquis.
« Nous avons demandé à la ville de Dà Nang d’intervenir auprès des usines qui se trouvent à la périphérie pour limiter autant que possible la pollution, à commencer d’ailleurs par la pollution sonore. Pareil pour les entreprises de transport de matériaux de construction : il faut prendre des mesures énergiques pour les obliger à respecter l’hygiène et la propreté de la ville. »
En faisant du développement économique son principal objectif, Hoà Vang a voulu restructurer, moderniser et industrialiser son agriculture, ce qui s’est traduit par un effort de technologisation, mais aussi par une nette prédominance des produits bio. Le district a par ailleurs veillé à établir de véritables chaînes de valeur agricoles, l’idée étant de porter le revenu annuel par habitants à 40 millions de dongs en 2020.
Pour la période 2016-2020, les autorités d’Hoà Vang ont prévu un budget néo-rural de 2.130 milliards de dongs, encouragées en cela par le vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural Trân Thanh Nam, qui, en tant que chef-adjoint de la direction nationale du programme d’instauration d’une nouvelle ruralité, les a vivement incitées à poursuivre les efforts entrepris.
« Il faut continuer ! Notamment en ce qui concerne l’environnement, rien n’est jamais acquis. Pareil pour ce qui est de l’amélioration des revenus, du maintien de la sécurité et de l’ordre social : on peut toujours faire plus !... »
Le district d’Hoà Vang a donc atteint les critères de nouvelle ruralité, 5 ans avant terme. Mais pas question pour ses habitants de s’endormir sur leurs lauriers : on n’arrête pas le progrès, on le poursuit...