(VOVworld) – Traverser 10 pays de l’ASEAN en 30 jours pour faire une centaine d’interviews des habitants de ces pays sur ce qu’ils savent du Vietnam tout en leur présentant des images et des spécialités de notre pays. C’est ce qu’a fait Bui Quang Binh, 26 ans, qui enseigne l’anglais à Danang.

 

Photo : internet

Binh est passionné de voyage et de découverte, mais c’est la question « Que pensent les étrangers du Vietnam ? » qui l’a poussé à entamer cette aventure au début du mois de mai à travers les capitales aséaniennes. Le jeune homme a fait ce voyage pour voir son pays natal sous d’autres angles.

 

 

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« Je voudrais voir ce que les habitants d’autres pays pensent du Vietnam. Je voudrais aussi partager cela avec les Vietnamiens pour qu’ils se comprennent mieux eux-mêmes. » a-t-il confié.

Avant le départ, Binh avait préparé les questions et certaines spécialités des régions vietnamiennes, et surtout une petite caméra. À chaque escale, il tendait le drapeau national et chantait l’hymne national pour attirer l’attention des passants. Puis, il leur posait des questions sur le Vietnam et ses habitants. Normalement, Binh ne pouvait interviewer que cinq ou six personnes et profitait de cette occasion pour présenter le Vietnam.

 

 

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« Cela leur permet d’en savoir plus sur le Vietnam et les Vietnamiens. » a dit-il. « Par exemple, en voyant les images de la baie d’Halong, ils n’en revenaient pas que de tels paysages existent au Vietnam. Outre les photos, j’ai apporté aussi des friandises à base d’haricot et de noix de coco, de l’alcool de riz et de la saumure de poisson pour les proposer à ceux que je rencontrerais. Après avoir vu les images et écouté de la musique vietnamienne, ils m’ont dit qu’ils se rendraient certainement au Vietnam. J’en étais très heureux. » a-t-il ajouté.

 

 

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Lors de son escale au Myanmar, à l’aéroport, par hasard Binh a regardé un journal à la télévision birmane dans lequel, on a parlé de l’implantation illégale par la Chine d’une la plate-forme de forage dans la zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam. « À ce moment-là, j’étais très ému de voir les manifestants dans différentes localités qui exprimaient leur patriotisme. » a-t-il estimé.

 

 

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Durant ces jours, dans n’importe quel pays aséanien, Binh a entendu des nouvelles sur les agissements chinois en mer Orientale. Il a donc enregistré les réactions des personnes qu’il a rencontrées dans ces pays. Aucune de ces personnes n’a soutenu la Chine et toutes ont souhaité la paix et le règlement de la tension par voie de dialogue. Certains Chinois que Binh a rencontrés étaient très étonnés devant cette information : « J’ai rencontré un Chinois à Singapour. Il m’a dit qu’il était surpris de constater que ce qu’on disait dans le monde était complètement différent de ce qu’il avait appris dans les manuels scolaires en Chine. Il voulait donc savoir où est la vérité. »

Binh a mis toutes les interviews qu’il avait réalisées durant ce voyage dans dix vidéos dont trois sont déjà sur youtube et attirent des dizaines de milliers de visites.